lundi 17 décembre 2007

Chronique politique

N'en déplaise à Jonas je vais encore balancer un coup de gueule.
Et c'est qui qui va morfler aujourd'hui ?
Un qui m'a déçu profondément : Mr Azouz Bégag.
Qu'un écrivain comme lui se commette dans un gouvernement comme celui de D. de Villepin, j'avais du mal à l'admettre mais bon, il était sympa et avait l'air d'y croire.
Quand il a été licencié sur insistance de Mr Sarkozy, je me suis rué sur le bouquin qu'il a écrit : "un mouton dans la baignoire". Il y règle des comptes et avoue avoir été "l'arabe de service" destiné à amadouer une partie de l'électorat hésitant de demi- droite.
Mais voilà, je l'ai retrouvé l'autre jour en invité vedette dans une émission de Canal (ouais Canal+ ça fait ringard). L'émission, je l'ai prise en cours et je me suis retrouvé devant un pitre pitoyable qui prenait systématiquement l'accent maghrébin pour ne pas répondre aux questions et a même osé asséner "il faut augmenter le pouvoir d'Aïcha" que Smaïn avait glissé il y a une dizaine d'années dans un de ses sketches.
Alors Mr Aziz Bagouze (comme l'appelait Chirac dans les Guignols : moi je cite mes sources !), je vous le dis tout net je ne vous suis plus. Vous vous êtes prostitué dans un gouvernement où vous n'aviez rien à faire et maintenant vous êtes prêt à montrer votre ... pour faire résonner les trompettes de la renommée. Quelle déception !
Faites-moi (faites-vous) plaisir, retournez à votre clavier ou à votre plume, c'est uniquement grâce à ça que vous pourrez vous faire un nom.

mardi 11 décembre 2007

Chronique siglistique

A la demande générale de mon beau-frère et de mon neveu, je me réinstalle devant mon clavier.
Et pourquoi donc n'en ai-je pas éprouvé le besoin pendant une si longue période ?
Tout simplement parce que les seuls sujets qui m'inspirent sont des événements ou des situations qui me défrisent (tant que faire se peut) ou qui m'horripilent.
Mais après tout, comme disait le poète, les chants désespérés ne sont-ils pas les plus beaux ?(t'as le bonjour d'Alfred).
Alors voilà, je vais râler. Et même que ce que je vais dénoncer est loin d'être original. D'autres l'ont fait bien avant moi et le feront encore.
Qu'est-ce donc qui me donne une furieuse envie de fustiger aujourd'hui ? ... LES SIGLES...
Et pourquoi aujourd'hui ? (qu'est-ce que vous en posez des questions !)
Ben c'est parce qu' en tant qu'élu de mon petit village, je suis zété convoqué à une réunion de la plus haute importance. Rien que le libellé de la convoc m'a foutu la gerbe. Je vous le sers tel que, brut de décoffrage.
En tant que membre du CO.PIL, vous êtes invités à réfléchir à la mise en oeuvre (o et e liés j'attends toujours Steph) du DO.COB sur les sites N2000 : S.I.C. et Z.P.S. du Causse du Larzac.
Diagnostic et montage de 2 contrats N2000 en milieu forestier ; C.E.N. L.R., C.R.P.F., et O.N.F.
Diagnostic contrats M.A.E. ; C.E.N. L.R. et S.U.A.M.M.E.
J'en passe et des meilleures. Je garde la convoc à l'intention de ceux qui auraient l'outrecuidance de ne pas me croire.
Quant à la réunion elle même je ne vous en parle même pas. Faut appartenir au "milieu autorisé" pour en extraire la substantifique moelle, sinon tu en ressors plus con qu'avant, ce qui fut mon cas.
C'était un galimatias de technocrates suffisants qui se gargarisaient de ces fameux sigles cabalistiques et te jetaient un regard méprisant quand tu osais en demander la signification.
Mais le pire c'est que ces mecs risquent d'avoir une influence sur l'avenir de notre plateau. Sont payés pour ça, eux. Vont nous en faire une réserve d'indiens et je vous laisse imaginer qui qu'aura les plumes au ...
La bonne volonté de petits élus ruraux suffira-t-elle à endiguer leurs délires, j'en doute.
En attendant, je commence à en avoir plein le C.U.L.

jeudi 8 novembre 2007

Chronique bucolique

Vain Dieu qu'il est beau mon pays !
Cette remarque poétique et judicieuse, je me la fais depuis quelques jours en arpentant mes collines à la recherche d'hypothétiques bécasses (à plumes je m'entends) ou d'une grive grassouillette qui en aurait ras le bol de se goinfrer de raisins dans la plaine entre des fils de fer qui rendent les vignes impénétrables.
Oh que oui qu'il est beau ce Larzac sous cette luminosité si particulière au mois de novembre quand le brouillard l'a aimablement autorisé à laisser ton regard circuler du glacial Aigoual aux majestueuses Pyrénées enneigées. Tu en veux des couleurs. Me font rire avec leurs zappareils numériques qui revendiquent de plus en plus de millions de pixels. Moi, mes deux yeux c'est à coups de milliards qu'ils sont pixélisés.
Alors bien sûr, j'aimerais faire partager mon émerveillement par photos interposées, mais je me heurte à deux gros problèmes. Le premier est technique comme je l'exposais quelques lignes plus haut (si vous ne les avez pas sautées), le second est artistique. Hélas, tout le monde ne peut pas s'appeler Doisneau, Lartigue ou Hamilton. Moi, quand je pose mon oeil contre un viseur ou que je regarde l'écran de mon zappareil numérique (suis pas complètement idiot quand même), je vois ... pas grand chose et surtout pas le panorama que j'espère immortaliser. On peut quand même pas avoir tous les talents ! Du coup, je laisse s'empoussiérer mon Olympus à la maison et je m'adonne au plaisir solitaire de l'admiration béate de mon coin de paradis.
J'ai toutefois décidé aujourd'hui de vous gratifier d'un de mes rares essais photographiques d'abord pour étayer mon propos et ensuite pour faire travailler l'imagination de ceux qui n'ont pas l'incommensurable bonheur de connaître les superbes paysages dans lesquels j'évolue. (Et je vous garantis qu'en réalité, c'est très beau.



vendredi 26 octobre 2007

Chronique technique

La panne, le désert, le vide. C'est vraiment mauvais quand inspiration rime avec transpiration (Encore que Einstein, Albert de son prénom, l'avait réussi dans sa définition du génie : 1% d'inspiration, 99% de transpiration).
Vouais mais voilà, je ne suis pas Einstein et je ne me prénomme pas plus Albert (faut pas accumuler les handicaps non plus).
Hé ben figure-toi (figurez-vous, vous êtes si nombreux à me lire !) que le manque d'inspiration m'a inspiré. Et comment test-ce que cela se peut possible ?
A vrai dire je n'en sais fichtre rien mais toujours est-il que j'ai commis un texte et que je ne résiste pas à l'envie de vous le donner en pâture. Cela se veut du slam, du slam technique selon la formule de mon copain "Grand Corps Malade" dont je ne pense pas vous avoir parlé (ou alors si peu). Là aussi je ne suis pas Grand Corps Malade, merci tout va bien, mais je me suis fait plaisir d'autant plus que le slam technique ne véhicule pas des idées mais est un travail sur les sonorités donc purement technique pour ceux qui n'auraient pas suivi.
Allez zou, on y va.

Vautré sur mon clic-clac

Je cherche le déclic, trouver des mots qui claquent

Trouver une musique sur laquelle je les plaque

Pas pour faire du fric ni gagner quelques plaques

Les mecs qui ont du fric ont tous des têtes à claques

Vautré sur mon clic-clac

Je cherche le déclic, trouver des mots qui claquent

Non pas pour faire chic ou lancer des attaques

J’utilise mon bic et la rime je traque

Oui mais voilà le hic c’est qu’à force je craque

Vautré sur mon clic-clac

Je cherche le déclic, trouver des mots qui claquent

Acharné comme un flic jusqu’au bout de la traque

Récupérer les briques, pécho celui qui braque

J’en attrape des tics, je bosse comme un black

Vautré sur mon clic-clac

Je cherche le déclic, trouver des mots qui claquent

Je sue et je m’applique, je refais des come-back

Je bouscule l’éthique, je passe pas le bac

La poésie antique qu’elle reste à Itaque

Ma quête est héroïque dans tout ce bric-à-brac

Elle serait pathétique si je bossais au black

Mais tout ça est ludique et sans que j’en aie ma claque

Vautré sur mon clic-clac

Je cherche le déclic, trouver des mots qui claquent


Et voilà

lundi 8 octobre 2007

Chronique météo-sociologique

Un violent épisode pluvieux s'est manifesté bruyamment sur notre chère bourgade. D'énormes cumulus ont déversé sur notre paysage des quantités impressionnantes de pluie dont le cumul a atteint un niveau rarement constaté. En bref, mon colon, qu'est-ce qu'on a pris comme flotte sur la gueule !!!
Eh ben tu vois, dans un temps pas si lointain que ça, j'aurais pesté, râlé, nomdedieusé, j'aurais fait la gueule, j'aurais esquissé une déprime. Là, que nenni, j'ai arboré devant ces cataractes une banane démoniaque soulignant une béatitude intérieure profonde.
Et voui, depuis que je vis en osmose avec la nature, je suis en mesure d'apprécier à sa juste valeur le rythme équilibré des saisons. J'ai pu envisager, grâce à ces trombes d'eau, la remontée des nappes phréatiques, le reverdissement des chênes et des buis, la bonne odeur de terre mouillée de mon jardin, la fin de la quête de gouttes d'eau hypothétiques pour le petit gibier que je m'en vais traquer allègrement avec mes chiens qui n'auront plus la langue pendante et le poids de mon panier rempli de pleurotes, de lactaires ou autres bolets.
Bref, le bonheur même si j'oublie certainement d'autres bienfaits de cette pluie salvatrice.
Oh mais ne serais-je point sur le chemin de la sagesse ???

lundi 1 octobre 2007

Chronique musique

Les retraités ne sont plus ce qu'ils étaient.
Bien sûr que j'ai un emploi du temps classique de retiré de la vie active (chasse, pêche, nature, traditions) . Voui mais moi, je fais ce qu'il faut pour rester en osmose avec cette jeunesse oisive qui ne sait pas qu'en travaillant plus elle travaillerait plus (c'est ce que j'ai cru retenir de la cent deux millième intervention de notre hyperactif président).
Quoi que c'est que j'ai fait pour ne pas sombrer dans cette insidieuse léthargie qui mène à la sénilité précoce ?
J'ai tout simplement assisté dans la semaine à deux concerts qui m'ont ravi dans deux styles totalement différents.
Tout d'abord "Grand Corps Malade". J'entends déjà les millions de lecteurs fidèles de mon blog, assoiffés de nouveauté, s'exclamer : "Mais putain il nous en a déjà causé merde" (forcément sur des millions y sont pas tous polis et éduqués). Hé bien j'en reparle parce que je l'ai revu et que je l'ai reaimé. Ce qu'il fait c'est beau, c'est grand, c'est chiadé. Il puise son inspiration dans le neuf trois et il en sort de la vraie poésie, j'irai même jusqu'à de la poésie vraie. (Je rêve de poéter sur le trois quatre mais c'est pas évident !).
Et le deuxième concert me direz-vous ? (si, si, j'ai entendu la question)
Le deuxième concert se passait au Rockstore. D'abord, il a fallu que je rentre : les videurs ont pas l'habitude qu'on leur présente des cartes vermeil. Une fois introduit dans ce lieu enfumé et alcoolisé j'ai encaissé une avalanche de décibels à couvrir le bruit d'un aéroport aux heures de pointe. Mais le pire c'est que ce n'était pas désagréable et surtout, cerise sur le gâteau, il y avait un petit lutin chevelu qui menait la danse et se démenait en cadence sur la scène, plus présent qu'un président à talonnettes sur les chaînes de télé. Que ceux qui savent que ce génial guitariste bondissant était mon neveu Bruno ne me soupçonnent pas de subjectivité, il était le meilleur et d'ailleurs il a remporté haut la main cette finale avec son groupe. (pour les autographes, je peux vous arranger le coup, de même que pour le CD qu'ils vont enregistrer dans la foulée).
Bref, des moments de bonheur comme on aimerait en vivre plus souvent et que je m'applique à multiplier tant que mon déambulateur me permet ces déplacements.

vendredi 21 septembre 2007

Chronique sportivo-économique

En ce vendredi 21 septembre, à quelques heures du coup d'envoi du match France / Irlande, il me vient une idée tordue, une de plus me direz-vous.
Est-il possible que nos vaillantes brutes laportisées ne se qualifient pas pour la suite de la compétition ?
Savez-vous combien de millions (de milliards ) d'euros ont été investis sur cette coupe du monde en sachant qu'ils ne seraient rentabilisés qu'avec une prestation honorable de nos beaux bébés tout de bleu vêtus ?
- Moi non plus je l'avoue mais je subodore que cela doit être croustillant. (Il n'y a qu'a voir le tarif des pubs télé à la mi-temps selon que le match concerne ou non l'équipe de France).
Alors dans ces conditions, un petit arrangement avec nos très bons amis amis Irlandais satisferait certainement beaucoup de monde (n'est-ce pas Monsieur le futur ministre et Monsieur le président qui a des réformes à faire passer). Ceci d'autant plus que nos excellents amis en vert n'ont pas pour l'instant montré grand'chose dans cette compétition et ne peuvent par conséquent pas avoir de grandes prétentions
La "glorieuse incertitude du sport" ne laissera-t-elle pas la place à la honteuse certitude du profit ?
Je souhaite que non, mais j'émets quelques doutes.
Quoiqu'il en soit, je serai ce soir devant mon poste de télé et j'espère bien me régaler.
Je serai peut-être cocu mais content.
A+ pour les commentaires d'après match.

mardi 18 septembre 2007

Chronique philosophique

Je me targuais dans ma dernière divagation toilistique d'avoir déchaîné les passions au point d'enregistrer un nombre quasi incalculable de commentaires. Mal m'en a pris car cette dernière chronique n'a apparemment été lue et commentée que par mon inconditionnel public que je remercie encore une fois chaleureusement.
Ceci m'a amené à me poser une question existentielle essentielle : pourquoi écris-je ? (plus précisément dans ma tête : qu'est-ce que je fous devant ce fouillis de touches, disposées aléatoirement, que mes gros doigts terreux aux ongles endeuillés écrasent de manière hésitante ?)
Hé ben la réponse, je l'ai. J'écris parce que j'ai envie d'être lu !
Oh non pas que j'ai un quelconque message à faire passer. Je n'ai pas la prétention de faire changer la vie, je laisse ce soin à nos penseurs émérites qui prennent plaisir à se masturber l'esprit. Mais quand une idée me traverse la tête, j'ai envie de la faire connaître et éventuellement de la faire partager ou de la voir discutée. Certes les sujets que j'aborde ne méritent pas de faire la Une des journaux mais un retour (que ce soit Ouiii ! Boff ! ou Nonnn !) fait toujours plaisir.
Alors je relance un appel à ceux dont les yeux se sont posés par hasard ou par curiosité ou par copinage sur les quelques mots que j'essaie d'assembler au mieux sur mon écran plat 19 pouces : laissez une trace bordel de votre passage sur mon bloguinet. Papy ne s'en portera que mieux et pourra du plus profond de son Larzac méridional garder un lien avec la civilisation qu'il a fuie depuis quelques années déjà.
Merci d'avance

mardi 11 septembre 2007

Chronique de chronique

14 messages sur mon avant-dernier article. Je crois rêver ! Sans parler des quelques milliards qui m'ont lu mais n'ont pas osé laisser une trace écrite de leur passage sur mon blog. C'est que je suis en train de prendre la grosse tête, moi ! Rentrerai plus dans mon béret larzacien bientôt.
Plaisanterie mise à part, quel bonheur de voir que mes débloggeries ne laissent pas tout le monde indifférent.
Alors pour quelques-uns de mes lecteurs assidus, quelques commentaires :
Tout d'abord Jonas. J'espère bien te rencontrer un jour autour d'un verre. J'ai tout ce qu'il faut ici jusqu'au Coca dont José Bové n'a pas réussi à endiguer le flot dévastateur et obéséïficateur (je vais déposer un copyright pour celui-là, il vaut bien la "bravitude"). Je te raconterai alors en détail à ce moment là (tu n'auras pas le choix, tu seras chez moi), mes aventures rugbystiques. Tu comprendras combien j'apprécie ce sport collectif par excellence et pourquoi je ne veux pas le voir galvaudé et détourné.
Pour Steph. Oecuménique (o et e liés en début que je n'ai pas trouvé sur mon clavier, faudra que tu m'expliques comment on fait) est un terme religieux qui signifie en gros "toutes tendances de la religion chrétienne confondues". Je l'ai employé pour dire que cette brave dame de mère Térésa est reconnue unanimement et quasiment exploitée et récupérée en figure emblématique pour conforter une religion qui bat de l'aile. L'expression de ses doutes a d'ailleurs dû ficher au clergé un sacré (c'est le mot juste) coup au moral.
PS pour Steph : vu le boulot que tu fais pour assurer mon immortalité, je crois que je vais déshériter mes gosses à ton profit : c'est toi qui auras mes dettes.
Pour ma chère et tendre soeur (sais toujours pas ou se trouvent ces o et e liés).
Comment pourrais-je en tant que frêrot t'inclure dans le lot des nanas, bien que je sache que pour tous les mecs tu en es une super ? Par contre arrête de me corriger les fautes et concentre-toi sur ton boulot d'instit (de professeur des écoles, mille excuses), tu verras quand tu auras mon âge et qu'il ne te restera plus que dix ans avant la retraite.
Pour Denis. Tu crois qu'on n'est pas un peu moralisateurs avec les gamins. Je me sens un peu donneur de leçons alors que je suis retraité de l'éducation. Mais après tout l'expérience peut parler puisqu'en fait nous avons participé à leur laisser une société de m... (formule jospinienne).
Pour tous les autres, merci et n'hésitez pas à vous manifester par clavier interposé parce que l'hiver approche et que les journées risquent de paraître longues même à un retraité hyperactif (à son rythme quand même !).
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vendredi 7 septembre 2007

Chronique rugbystique

Allez, encore un coup de gueule !
Ma parole, je deviens acariâtre avec l'âge.
J'explique :
Du fond du Larzac méridional où je coule une retraite paisible et méritée, je cherche à garder un minimum de contact avec la réalité pas toujours rose d'une société pour laquelle j'ai donné et pour laquelle je pense donner encore dans la faible mesure de mes moyens. Que fais-je pour celà ?
Tout bêtement, j'allume ma radio et j'écoute les informations.
Or ce matin du 7 septembre qu'entends-je en priorité ?
Monsieur Laporte, de son prénom Bernard (entraîneur de l'équipe de France de rugby pour ceux qui habiteraient un coin encore plus reculé que le mien) demande aux Français de tous bords de s'habiller en bleu en signe de soutien à l'équipe de France qui va livrer son premier match ce soir au stade de France.
Et Nanar c'est pas la guerre ! L'uniforme j'ai pas envie de le sortir.
T'as déjà tué le rugby champagne en en faisant un combat de gladiateurs. "Morituri te salutant" c'était bon pour Jules César (du pain et des jeux, l'opium du peuple, tiens ça me rappelle quelque chose). Moi j'aimais bien quand c'était un sport, un jeu, un spectacle. Alors m'identifier à tes quinze testostéronés pour entretenir un esprit franchouillard, je m'y refuse.
Bien sûr j'aimerais qu'ils gagnent tes joueurs en bleu de chauffe. Mais s'ils perdent, ça ne m'empêchera pas de boire l'apéro avec les copains et je n'aurais pas honte d'être Français.
Mais d'où elle t'est venue cette idée stupide ?
On dirait celle d'un ministre ...
Tu veux transformer les supporteurs de rugby, jusqu'à maintenant exemplaires, en abrutis des tribunes du P.S.G. ou du stade vélodrome ? Désolé, je ne te suis pas.
Que le meilleur gagne ce soir, qu'il soit en bleu, en vert, jaune ou en noir (faut pas les oublier ceux-là). Peut-être que ton avenir se joue sur ce match, mais pas le mien.
Amitiés à ton copain Sarko. (T'aurais été celui de Ségo, Arlette ou d'autres, j'aurais écrit la même chose).
Et puis zut ! Allez les bleus !

jeudi 6 septembre 2007

Chronique oecuménique

Le hasard fait bien les choses.
Dans mon dernier délire blogistique, j'avais brocardé (pour ne pas dire insulté), les espèces d'... de m... qui veulent nous faire passer lady Barbie pour mère Térésa (dont au passage j'avais affublé le nom d'un H qui ne lui convenait pas du tout)-note orthographique à l'intention de mon nouveau lecteur, Jonas-.
Et voilà-t-y pas que je tombe sur un reportage télé (non pas TF1 ni M6, j'ai dit télé) qui parlait de cette fameuse mère Térésa.
Et quoi qui n'en disaient de cette petite (par la taille) bonne femme ?
J'ai pas l'enregistrement et c'est dommage, mais il faut me croire sur parole, il était donc dit dans ce reportage que cette dame doutait ... de l'existence de Dieu. Et ben moi ça me l'a rendue encore plus eminement sympathique. Qu'elle ait consacré sa vie aux pauvres et aux déshérités parce qu'elle avait reçu un SMS de l'éternel, ça m'aurait rudement contrarié. Ceux que cette nouvelle a dû contrarier par contre, ce sont les pontes séniles vaticanais en djellabah qui ont l'intention de la canoniser. (Rien que le terme me défrise). Le canon, c'était elle, même si elle ne se pavanait pas sur un yacht.
Alors madame, je ne vous dirai pas adieu puisque, comme vous le pressentiez, le paradis n'existe que dans le coeur de ceux qui vous reconnaissent, je vous dirai simplement merci.

samedi 1 septembre 2007

Chronique colérique

Alors là, je dis non ! non, non et non !
Que me vaut cette ire vespérale ?
Je respire un bon coup, je bois un verre d'eau (tiens je savais pas que c'était aussi agréable) et j'explique.
J'étais en train de regarder les championnats du monde d'athlétisme à la télé. J'étais concentré, apportant tout mon soutien à ces valeureux français en quête d'une quelconque médaille fût-elle en chocolat. Vautré dans le canapé, jambes allongées sur la table basse, charentaises aux pieds, bière en main, je partageais totalement les efforts désespérés de nos athlètes tricolores (surtout blacks comme dirait Georges Frêche, pas Brassens) lorsque le commentateur annonça que la retransmission allait être interrompue pour laisser place à la messe commémorative des dix ans de la mort de la princesse Diana.
Déjà le mot messe m'a foutu en rogne. Mais qu'en plus cette mascarade soit consacrée à cette blondasse rosbif alors là, c'en était trop. Lady Di, Lady Daille, Lady died (it's a joke Steph, moi j'aimais bien ma prof d'anglais), mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de cette gravure de mode qui n'a rien fait d'autre que de squatter les pages de Paris Match ou de Gala ? Voudraient te la faire passer pour mère Thérésa ces abrutis. Toute sa vie elle a pété dans la soie, elle a participé à cette vaste fumisterie qu'est la royauté anglaise et tout ça pour finir par nous saloper un pont de notre magnifique capitale. Si elle avait besoin d'un chauffeur elle avait qu'à me faire signe. Avec ma Pigeot diésel, bien calée entre mes deux chiens sur la banquette arrière, elle aurait pas pris de risques.
Alors les Grandsbretoniais moi je vous dis que vous me gonflez avec vos dynasties dégénératives. Vous avez une reine, O.K., nous on a un empereur ! Il est de la même taille que celui qui vous a fait chier il y a 200 ans mais il est encore plus dangereux lui. Au passage si vous nous l'envoyez à Sainte Hélène on vous en voudra pas.
Et si vous tenez à rendre hommage à votre princesse d'opérette, je vous donne une idée. Fabriquez une poupée gonflable à son effigie ça fera plaisir à certains parce que ce qu'elle avait au moins pour elle c'est qu'elle était "bonne" comme disent les jeunes.
Mais bordel laissez-moi vibrer aux hypothétiques exploits de nos jeunes sportifs gaulois qui eux sont bien vivants mais ne font pas la Une des journaux (même pas des quotidiens sportifs)

jeudi 30 août 2007

Chronique estivalique

Me voilà prêt, gonflé à bloc, surtout après l'avalanche de commentaires qu'a suscité mon dernier article. (Merci mon neveu de la part du club du troisième âge).
Donc, puisque je vous sens tous et toutes impatients de découvrir mes nouvelles élucubrations webistiques, je me remets donc face à mon écran avec au-dessus de mes genoux un clavier qui me semble avoir multiplié ses touches pendant le court laps de temps que j'ai consacré à mes vacances.
Je m'en vais donc vous narrer quelque anecdote qui a quelque peu éclairci ce putain de temps que nous a valu cet été de merde.
Figurez-vous (si vous êtes au moins deux) ou figure toi Steph, que depuis plusieurs années, nous avons droit dans notre village, superbe certes mais un tantinet apathique, à une animation originale. La criée champêtre que ça s'appelle.
Et en quoi que ça consiste me direz (me diras-tu)-vous ?
Et bien voilà. Une marrante petite demoiselle se déguise en garde-champêtre (képi, tambour et baguettes) et recueille dans une boîte style urne électorale des feuilles de tous formats et toutes couleurs sur lesquelles certains citoyens du village ont plus ou moins laborieusement consigné des impressions, des idées, des rêves (ou des insanités il faut bien le dire).
Le principe est sympa quoique légèrement risqué. Certains règlements de comptes ne volent pas très haut. Mais après tout les carnavals et autres fous du roi ne jouaient-ils pas ce rôle de soupape ?
Il est donc possible pour tout un chacun d'écrire ce qui lui passe par la tête ou par ailleurs.
Or, quand il s'agit d'écrire, je sors tout de suite mon bic pointe large.
J'ai donc produit plusieurs textounets qui ont été lus, comme les autres en place publique.
Voui mais voilà, la place publique est relativement bruyante, les chiens y aboient, les caravanes y passent et la demoiselle garde-champêtre n'a pas une voix de stentor. Alors mon ego en a pris un coup et j'ai donc décidé de mettre au moins l'une de mes productions sur la place légèrement plus étendue que représente la toile (même si de mon côté mon seul neveu semble l'arpenter).
Voici donc ce que j'aurais aimé que l'on entende mieux que les aboiements des clebs ce jour d'août.

"Qui veut mentir n'a qu'à parler du temps"

Si l'on se réfère à ce vieux proverbe, qu'est-ce qu'il a pu se dire comme conneries en cette période.
Pas moyen de croiser quelqu'un (quand le temps le permettait) sans échanger sur le vent, la pluie, les cumulus accumulés, les stratus contrastés, les nimbus nimbés.
Me font rire avec le réchauffement de la planète ! On doit pas habiter la même.
"Planète Larzac" c'est la mienne et elle est différente. Elle est aussi belle battue par un brutal vent du Nord que cinglée par une pluie serrée que pousse le vent marin, écrasée par un soleil flamboyant ou recroquevillée sous un froid glacial. Elle a produit et elle continue à produire des hommes et des femmes rudes, francs et solides.
On n'y trouve pas d'allumeurs de réverbères stupides, de vaniteux absurdes, de rois despotiques, de géographes illuminés, et seulement quelques .. buveurs invétérés.
Saint-Ex, si tu trouves un avion pour descendre de là-haut, viens nous rendre visite et rassure-toi, on ne te demandera pas de dessiner un mouton, il nous en reste encore quelques-uns que les vaches n'ont pas encore réussi à bousculer.
Par contre, n'oublie pas ton K-Way parce que cet été qu'est-ce qu'on se gèle et les prévisions ne sont pas bonnes pour la suite.

Au fait, si on parlait du temps !

dimanche 26 août 2007

Chronique d'Armorique

Les vacances sont finies. Eh oui ! un retraité prend aussi des vacances, il en a le droit.
Et où que c'est qu'il était le retraité-vacancier ?
En Bretagne, en Bretagne bretonnante.
Commentaires ? ... Putain c'est beau.
Plus romantique ? ... Vain Dieu c'est magnifique.
Pour peu que tu saches enfiler un K-Way sans t'étouffer et que tes pieds supportent les bottes en caoutchouc tu en prends plein les mirettes.
En plus on avait un guide. Il avait un joli nom notre guide : Abderrahmane (Nathalie c'est sa femme). Abder, il se serait appelé Loïc qu'il aurait pas fait mieux pour nous faire partager la beauté de ce pays. Fallait le voir humer à pleins poumons l'air frais et chargé de crachin de la baie des trépassés, fixer un regard émerveillé sur l'horizon tumultueux du haut de la pointe du Raz comme un vieux loup de mer, écouter l'air charmé (du moins pendant un certain temps) les bagads et leurs binious et bombardes. Un vrai Breton j'te jure (sauf que celui-là il était un peu plus bronzé que les autres).
Avec sa famille, ils nous ont concocté un séjour aux petits oignons. De vrais amis comme tout le monde aimerait en avoir. (Ceux-là t'y touche pas ce sont les nôtres).
Bref des vacances superbes qui vont me permettre de repartir du bon pied et donc certainement de renoircir les touches de mon clavier avec mes doigts (non, pas de pieds !) de jardinier besogneux.
A bientôt donc.

dimanche 24 juin 2007

Chronique slamique (sans le i c'est volontaire)

Juste un petit hommage à Jack Lang même s'il fait partie des éléphants qui nous ont trompés énormément !
Dans sa vie, il aura quand même fait un truc chouette ce grand-duc : la fête de la musique !
En voilà une idée qu'elle était bonne !
Il aura fallu plus de vingt ans pour qu'elle se hisse jusqu'au Larzac Méridional mais putain que c'était bien. Que je l'ai aimé mon village ce 21 juin 2007. Squatter une rue jusqu'à 3 plombes du mat avec estrade et sono, avec des paniers pleins de victuailles de trucs "faits maison" y compris le pastis pour certains et se relayer sur la scène pour se faire plaisir avec parfois même des trucs "faits maison", je te jure que pendant ces quelques heures magiques, tu te prends à croire en la vie, tu oublies que tu vis en Sarkoland.
Ah que oui je l'ai aimée cette fête de la musique. Un village réuni (OK, il manquait quelques "réfastinious") mais une entente recréée après des élections qui avaient mis un pataquès que je me plais à croire provisoire. L'unité dans la diversité, c'est ça que j'ai (que nous avons) vécu.
Passer d'une compil des années 50 par un papy à la voix encore posée à une série de blues magistralement interprétés par notre shérif local, entrecoupées par quelques interprétations (adaptations ) de quelques morceaux du top 50 actuel, que demandait le peuple ?
Il demandait du Slam ! Enfin, il demandait ... j'avais prévu de faire un slam !
Eh bé je l'ai fait ! Et je ME suis fais un plaisir énorme ! Ils connaissaient pas pour la plupart Grand Corps Malade, ils connaissent maintenant Gros Corps en Forme! Tudieu quelle griserie de se retrouver sur scène à déclamer avec un fond de guitare basse un texte qu'on a eu l'audace de croire qu'il serait un jour écouté.
Alors juste pour toi Steph, parce que tu me l'as demandé et que vu le respect que tu dois à mes cheveux blancs, tu n'oseras te moquer je te le copie en sachant qu'il va me falloir quelques heures pour le taper de mon majeur hésitant (aprécie au moins l'effort)
Voilà ce que j'ai commis :


Aujourd'hui je suis beau, je suis jeune je le sais
me dis pas le contraire, j'en suis persuadé
Mais ce que j'sais aussi c'est qu'ça va pas durer
Faudra que je le quitte ce monde qu'est pas rose
Mais pour que ça passe mieux, vive la métempsychose
La réincarnation, il n'y aque ça de vrai
Il faut que je revienne ne s'rait-ce que pour faire chier.
Je serai très très con pour me faire remarquer
Je voterai Le Pen, Sarko ou Laguillier
Je veux être abruti comme j'lai jamais été
J'irai au Parc des Princes supporter l'P.S.G.
Et tant qu'à être con et cultiver la haine
Je s'rai prêt s'il le faut à soutenir l'O.M.
Je passerai mes journées vautré dans l'canapé
Plein de bière, de Coca, d'télé réalité
Je jouerai au loto, j'croirai mon horoscope
Y aura qu'des films de cul dans mon magnétoscope
J'foutrai des coups de pied à ma femme et au chien
Et pourquoi pas au gosse surtout s'il y est pour rien
Il faudra que j'le fasse tout ce que je déteste
Dire "bien sûr", "y a qu'à" et retourner ma veste
Insulter en bagnole le con qui m'a doublé
Et plus haut que mon cul surtout je veux péter.

Ces travers me font peur même imaginés
Et si j'les envisage, c'est pour exorciser
Ma vie, elle me plaît bien même si elle est banale
Mais j'ai honte de rien et je vous dois que dalle

J'en ai d'autres en tiroir mais je veux épargner mon doigt et ta patience.
C'est tout pour aujourd'hui !!

jeudi 14 juin 2007

Chronique étatcivilique


Il est né, ça y est il est né ! Le troisième de l'année sur quatre prévus pour 2007 dans le village. Après l'hécatombe du début d'année (voir articles précédents), on a presque comblé le déficit.
Un troisième bambin qui va bientôt venir me piquer cerises et fraises dans mon jardin mieux que ne le font les nuées de moineaux qui occupent bruyamment notre ciel du Larzac méridional.
Voui mais celui-là de moineau, je lui en voudrais encore moins qu'aux autres. Et pourquoi t'est-ce ?
Tout simplement parce qu'il est beau et qu'il a une maman superbe. Ah oui, j'allais peut-être oublier un détail insignifiant . . . C'est mon petit fils.
"Et ça fait quoi d'être une fois de plus grand-père ?" me questionne-t-on régulièrement depuis vingt-quatre heures que s'est produit l'événement.
J'ai à peine envie de répondre. A partager mon bonheur, j'ai peur de le diviser.
Juste pour ceux que ça intéresse, j'ai encore rajeuni. Si ça continue je vais bientôt ouvrir un blog !
Enfin quoi qu'il en soit, j'ai pas pu garder ça pour moi, il a fallu que je l'annonce à la web-terre entière.
J'ai bien conscience que cet article n'intéresse que moi et que je vais être le seul à le lire et le relire, mais après tout, si ça me fait du bien !!!
Alors bienvenue Charlie et en avant vers de nouvelles aventures.

mercredi 6 juin 2007

Chronique pudibondique

Et pourquoi c'est que j'a pas écrit depuis longtemps sur mon blog ?
C'est pourquoi que je télécharge !
Alors là, le premier de mes web-lecteurs qui se permet la moindre remarque ou la moindre menace de dénonciation, il va charger la E-Mule. J'ai les noms (ouais y en a plusieurs !). Moi, je télécharge honnête. Quoi ça veut dire honnête ? Ben simplement que le dernier film sorti, j'en ai rien à faire. "Même pas tu sais qu'il va sortir et moi je l'ai déjà vu et je peux te le raconter", c'est pas mon truc.
Moi, je télécharge du qui me plaît, ou plutôt du qui m'a plu. A part un anonyme roi du calembour-bon (si, si, un sur deux ou presque), vous étiez pas nés quand j'ai payé ma place de cinéma pour voir sur la toile (en tissu blanc) ces monuments du septième art que je rêvais d'avoir dans ma cédétèque. "Macadam cow-boy, easy rider, garde à vue, l'addition, vol au-dessus d'un nid de coucous ...." j'en passe et d'aussi bons. Je ne vole personne en faisant çà, j'irai pas les acheter de toutes façons et encore moins les voir au cinoche.
Mais là n'était pas mon propos pour aujourd'hui. Si je salis mon clavier en ce moment (je viens du jardin ou j'ai arraché plus de mauvaises herbes que ne poussent de futurs savoureux légumes), donc si mes doigts englués de glèbe fertile s'acharnent sur des touches azertyées c'est que je veux lancer (taper) un cri de rage ! Grrrr ! (ou mdr si j'ai tout bien compris Steph !).
Je télécharge OK mais pas forcément ce que je veux. Des exemples ? "prête-moi ta main" avec Alain Chabat : quand je l'ai visionné d'abord y avait pas Chabat et ils étaient plusieurs, tous sexes confondus, à se prêter plus que les mains. Autre exemple, "l'âge de glace" que je voulais pour mes petits enfants, ben heureusement que je l'ai pré-visionné avant de les planter devant parce qu'ils étaient là aussi quelques-uns à s'employer activement à faire fondre la glace. Bref j'ai hérité plusieurs fois de films X non désirés.
Je vous vois venir avec votre sourire en coin : "il nous la joue père-la-pudeur".
Non, sûrement pas. C'est bon, je sais que Marc Dorcel c'est pas le nouvel avant-centre de l'équipe de France ! J'ai quand même un peu vécu.
Mais je me pose la question et ça me met en rogne : quel intérêt peuvent trouver des petits trous du cul à balancer sur le web des films pornographiques après en avoir intelligemment changé le titre ?
N'hésitez pas à me mettre une réponse en commentaire si vous avez une explication et même (surtout) si vous n'êtes pas un trou du cul. J'attends impatiemment et je retourne auprès de ma mule.

dimanche 20 mai 2007

Chronique jalousique

J'ai longtemps hésité avant d'écrire ce que je vais écrire.
Pour passer pour un con, j'ai trouvé le sujet idéal.
Bon je me lance quitte à recevoir quelques milliers de commentaires acerbes de mes milliers-llions de lecteurs assidus.
Voilà. Je suis tombé sous le charme d'un . . . . . . . Non j'peux pas le dire. Ben si et je vous merde (selon la formule coluchienne) j'ai donc énormément apprécié un footballeur. Un de nos champions du monde 98. Désolé Monsieur Frêche, il est pas black, il est pas Beur, il est basque.
Bixente, déjà il a un prénom à coucher dehors. Il est petit en plus (je sais ça empêche pas d'être président de la République) et il est footballeur professionnel. Tu vois l'accumulation de tares.
Hé ben si, je suis tombé sur une émission qui lui était consacrée. Evidemment, il faisait la promo d'un bouquin qu'il vient de sortir. (Je sais Zidane l'a fait : "Pourquoi t'est-ce que je suis zété footballeur sur un coup de tête ?" aux éditions Plomb). Ouais mais voilà son bouquin à lui où à ses nègres ( t'es content Georges ?) j'ai envie de de le lire. Et pourquoi t'est-ce me dites vous ? (Si, si, je vous entends et je vous vois bavant devant votre web cam), j'ai envie de le lire parce que le monsieur me plaît.
D'abord il est beau (pas le bouquin, le mec). Ensuite, pour un footeux, il sait faire des phrases. Je te jure il peut en aligner plusieurs à la suite et qui se tiennent. Tersio, il a une sensibilité qui me le rend éminemment sympatique. Il fait partie en plus des "imbéciles heureux qui sont nés quelque part" (Là, Georges, non pas Frêche ce coup-là mais Brassens, c'est la seule chanson que je te reproche). Il est basque, il le revendique, mais pas à coup de graffitis et d'explosifs. Il est fier de son pays pour sa culture et son histoire. Il est heureux aussi d'avoir fait partie de cette équipe black-blanc-beur avec laquelle il a réalisé son rêve.
En plus, il est surfeur. (Ne me dis pas que toi aussi t'as pas rêvé de te laisser glisser dans un énorme tube océanique, cheveux aux vents, bronzage inaltérable).
Et le fin du fin, la cerise sur la pièce montée, à la fin de l'interview, la journaliste lui a demandé s'il pouvait chanter, étant donné vu que, elle avait entendu dire qu'il poussait de temps en temps la chansonnette.
Voilà t'y pas qu'il s'empare d'une guitare dont on comprend très vite qu'il maîtrise totalement la technique et qu'il entonne un chant basque avec une voix à faire pâlir de jalousie la majeure partie des bêleurs du top 50.
Alors là moi je dis, trop c'est trop. Hé Lizzarazu (pas sûr de l'orthographe mais je suppose que vous l'aviez reconnu), tu nous en laisses un petit peu qu'on ait pas l'air trop couillons devant nos femmes ou nos copines ! Je commence à regarder bizarement devant ma glace mes abdominables et je me mets à chanter sous la douche en imaginant que je suis sous des embruns océaniques; C'est grave docteur ?

mardi 8 mai 2007

Chronique poétique

Je viens d'apprendre qu'un film sortait sur la vie de Jean de La Fontaine. Ben j'irai pas le voir. Et pourquoi me direz-vous ? (et si vous le dites pas, c'est moi qui le dis). Parce que ce monsieur est pour moi un monument de la poésie française, que je l'ai pas mal idéalisé et que je voudrais pas prendre un coup de pied au culte.
Pendant trente sept ans de carrière, j'ai torturé des gamins en les forçant à ingurgiter un minimum de deux fables par an et j'espère qu'aujourd'hui certains m'en savent gré. Et pourquoi me direz-vous ? (et si vous le dites pas . . . .). Parce que cet homme là (qui était peut-être un fieffé con, mais ça je veux pas le savoir), cet homme là, disais-je, a ciselé les plus beaux vers de la langue française.
Un exemple, vous en mourez d'envie (et si c'est pas vous qui . . . .), la fin de la fable "Le chêne et le roseau".

_ Le vent redouble ses efforts et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.

Ah c'est pas du rap ! T'as vu comme y t'explique que ce grand con de fabricant de glands qui se la pétait comme s'il avait fait 53% aux présidentielles y s'est retrouvé le cul en l'air bousculé par un vent de colère venu on ne sait d'où (y aurait-y pas là dedans comme une parabole prémonitoire qui m'aurait échappé ?).
Bref quand je lis ou j'entends des choses comme ça je dis MONSIEUR Jean de La Fontaine et j'irai pas voir le film

dimanche 6 mai 2007

Chronique pas drôle

Dimanche 6 mai 21h
J'ai éteint ma télé cela fait 59 mn
Je n'y croyais pas mais ça fait quand même mal.
Bon courage les jeunes !
5 ans, pour vous c'est court, mais pour moi c'est dur !
J'ai fait ce que j'ai pu ..... désolé !
Je trouverai quand même la vie belle, j'ai des enfants, des petits enfants.
Mais merde je ne voyais pas ça pour eux.
J'ai chialé en 2002, aujourd'hui mon écran est embué.
Promis les gars demain je réécris des conneries mais là je ne peux plus.
A+

lundi 23 avril 2007

chronique popolitique

  • Alors voilà ! Je vous laisse sans nouvelles pendant plusieurs décades et je n'entends pas la moindre manif pour réclamer la suite de mes élucubrations. Bastille-Nation, dégun ! Pas le moindre pélucre avec banderolle pour réclamer mon retour sur la toile. Sur le Boul'Mich, que des parisiens stressés (pléonasme), speedés (pléonasme), cons (p.....). Quelle déception ! Je pensais que mon silence allait mettre Bill Gates en faillite ! Que nenni, que des ingrats ! Tous, tous ! Non pas tous ! Pas toi l'anonyme qui me réclame un commentaire politique sur le résultat des élections ! Rassure-toi tu ne vas pas être déçu ! (Par contre , pour que moi je ne sois pas déçu, reste anonyme, ça me ferait trop mal d'apprendre que c'est un membre de ma famille qui veut faire plaisir à Papy en attendant l'héritage !).
  • Pour toi donc (et même pour les autres, je suis pas chien !), tout d'abord une explication à mon silence. Mon neveu que j'adore et qui est à l'origine de mes bloggeries a décidé de purger mon ordi de tous les microbes, amibes, véroles que j'avais pu attraper par clavier interposé (je mets pourtant des gants pour frapper, ce qui a pour effet de ralentir considérablement mon rythme déjà escargotique de frappe et apparemment ne sert pas à grand'chose). J'ai donc laissé faire ce petit génie de l'informatique. Il m'a installé un anti-virus et quand je dis un anti-virus j'ai pas été déçu ! Je suis à peu près dans la position du mec qui s'est payé un doberman pour la garde et qui l'a tellement bien dressé qu'il ne peut plus rentrer chez lui ! J'te jure, mon HP y me fout la trouille depuis ! Je te passe les insanités qu'il me sort mais j'ai même peur qu'il m'électrocute, qu'il me morde ce con !
  • J'ai quand même fini par dépasser mes angoisses puisque me voilà, mais je suis à moitié rassuré et en parlant de rassuré (habile transition), parlons du résultat des élections.
  • Si tu étais né le 21 avril 2002, sache que à 20 heures ce jour-là, j'ai pleuré. Hier, 22 avril 2007 à 20 heures j'ai repris deux fois de l'excellente macaronade réalisée par mon cordon bleu de femme. Que oui ce résultat il me convient mieux que celui de 2002 qui m'avait fait voter avec des gants au deuxième tour (décidément je les pose pas mes moufles). Mais faut pas rêver, si j'ai poussé un soupir à faire produire du milliard de watts à une éolienne je nage pas pour autant dans le bonheur parce que je sais pour quelle candidate (non je l'ai pas dit !) je vais voter au deuxième tour. Y en a un qui me terrorise à cause de ce qu'il veut faire et l'autre qui me fout la trouille à cause de ce qu'elle pourra pas faire. Bon mais c'est du raisonnement de vieil aigri alors de l'enthousiasme! Mes petits enfants pourront pas dire que j'ai participé à les faire marcher au pas de l'oie et ça c'est positif.
  • Et puis un dernier petit mot avant d'enlever mes gants. Le José à oser, le voisin, il a pris sa rouste pourtant ses idées étaient pas toutes à transformer en Big Mac, mais je suis sûr qu'il est content. Il a même pas eu à courir pour se retrouver dans la forêt de caméras qui l'a entouré pendant la campagne. Le pied (de micro) qu'il a dû prendre !
  • J'aurais beaucoup de choses à dire encore mais il fait un super beau temps (si, si, même sur le Larzac) et j'ai vraiment trop envie de peaufiner mon bronzage (pas trop quand même parce que Sarko risque de passer au deuxième tour). Mon gentil ordinateur (j'veux pas le vexer) n'étant pas portable, je vais donc l'éteindre et partir profiter de l'inondation de soleil sur le grandiose paysage printanier du Larzac.

vendredi 30 mars 2007

Chronique artistique

Un pur moment de bonheur, un enchantement, un régal.
Mercredi, j'ai eu le privilège, en génial cadeau d'anniversaire de ma douce et tendre (elle a toujours de bonnes idées, mais là elle a percuté grave), j'ai donc eu le ravissement d'assister au concert de Grand Corps Malade. On est descendus à la ville (il passait au Zénith parce que notre salle des fêtes était occupée par le loto des chasseurs) et là, il a réussi à me faire oublier les embouteillages, les klaxons, les fumées, les odeurs d'échappement.
Si lui est boiteux, je te garantis que ses phrases ne le sont pas. Ah, quel amateur de mots, quel armateur de mots. Une démo de ce qu'on peut faire avec des mots. Il a pas que le corps de grand ce mec là ! Mais c'est qu'il serait foutu de me faire aimer la ville. Avec son texte "sixième sens", il a fait plus pour les handicapés qu'un président buveur de bière en cinq ans.
Tu me crois, tu me crois pas, j'étais tellement bien en sortant que j'ai accepté (OK j'en ai honte maintenant) une invitation au Mac'Do.
Bref, un instant comme on aimerait en vivre plus souvent !

Chronique politique

En voilà une chose dont à propos du sujet de laquelle qu'y faut que je cause.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, les élections présidentielles approchent (si, si !).
Et voilà-t-y pas qu'on exige de la mairie de mon village la pose de douze panneaux réglementaires pour que douze gonzesses ou gonzes affichent leur bobine soulignée d'un slogan hachement original du style "votez pour moi".
Alors là, plusieurs remarques :
D'abord les panneaux, c'est cher et je suis élu, contribuable et radin, triple raison de râler !
Les panneaux c'est moche, surtout quand les affiches sont dessus et moi ma mairie mastoc et rustique je l'aime bien (même que c'est mon arrière grand-père qui l'a bâtie) !
Ce principe d'affichage, à l'heure d'Internet et des dix-huit chaînes de télé en moyenne par foyer, moi, il me paraît un tantinet moyenâgeux !
Certains candidats (j'dirai pas les noms) si ils comptent se faire élire sur leur bouille, ils feraient mieux de rendre leurs cinq cents signatures !
Et puis t'en penses quoi, toi, d'une démocratie où les électeurs choisissent leur candidat sur une mèche de cheveux, sur un sourire,sur une moustache, sur un bouton sur le pif ?
Le pire c'est que si les publicitaires le font, s'ils se masturbent la cervelle pour savoir quelle doit être la hauteur du clôcher derrière le candidat, s'ils y engloutissent des sommes énormes, c'est que certainement ça doit marcher !
Alors des conseils, moi j'en donne pas, mais je dis simplement que le sujet vaut le coup qu'on s'y intéresse, qu'on se renseigne, sachant qu'au pays des aveugles, les borgnes sont rois et que parmi les candidats borgnes, il y en a un qui me fait sacrément flipper !
C'est tout.

lundi 26 mars 2007

Chronique technologique

Voilà, il fallait que ça arrive ! Pourquoi ce silence ? Pourquoi avoir laissé dans l'angoisse tous mes lecteurs ? Si, j'en ai deux ! (mon neveu qui est un inconditionnel et un autre anonyme qui est peut-être mon neveu qui se déguise mais ça je veux pas le croire)
Pourquoi donc ce silence écrivais-je ?
Et bien parce que j'ai été trahi par la technique. Je suis débutant, il devrait le savoir ce couillon d'ordi, ce computer ( ça lui va bien ce nom dans ces moments-là). Au lieu de cela il s'est acharné pendant quelques jours à m'afficher des messages d'erreur qu'il a même osé le bougre, c'est à peine si j'ose le dire, me rédiger parfois en Anglais. Grossier avec ça !
Il en fallait plus que celà pour m'abattre. A force de taper sur toutes les touches dans un ordre tout à fait aléatoire, de cliquer à droite et à gauche, de l'insulter copieusement (si, si, un petit peu quand même !), j'ai fini par lui secouer les "bits" et çà lui a plu puisqu'il a décidé de me reconnecter avec le reste du monde.
Alors bonjour le reste du monde, je voulais juste te dire que cette semaine personne n'est mort dans mon bled sur lequel souffle toujours un vent glacial.
C'est tout.

Messages personnels
A mon neveu : "et gamin, je suis ravi que tu m'aies enbloggé et que tu me pousses mais n'oublie pas que tu as lâchement abandonné le tien."

A l'anonyme s'il nest pas mon neveu : "j'ai bien apprécié le jeu de mots"

mardi 20 mars 2007

Chronique météorologique

Y a plus de saisons !
La semaine dernière, dans les rues du village, j'arborais fièrement mes tongs jaunes fluo assorties à mon marcel façon Bidochon. Aujourd'hui, retour des moon-boots en peau d'ours synthétique, des moufles doublées amiante et de la parka dernier cri dénichée il y a quelques années à la Foirfouille.
Eh, M'sieur Hulot et vous les écolos de tous bords, je pense qu'on habite pas sur la même planète parce que le réchauffement de la mienne, moi j'vous jure que j'l'ai pas encore ressenti.
"Y a plus de saisons !" C'est le genre de phrase qui me fait bouillir ! Faut vraiment avoir rien d'autre à dire pour asséner ce type de conneries. C'est du même acabit que "y a plus d'enfants". Et le pire c'est que tu l'entendras de la bouche des mêmes vieux aigris qui de toutes façons n'ont jamais été enfants.
Bref y a une saison en ce moment et c'est l'hiver !
Bon et tant qu'on est dans la météo, t'as vu comme on se moque grave des prévisionnistes satellitophiles actuels. Soit disant qu'ils sont moins fiables que le "bon sens paysan". Alors là, ça me fait doucettement rigoler. "Noël au balcon, Pâques aux tisons","S'il pleut à la saint Médard, il pleut quarante jours plus tard", j'en passe et des pires. Intarissables qu'ils étaient pour inventer ce genre de stupidités. Me d'mande si ils se creusaient pas la cervelle pour faire les malins sur un blog.
En fait si je suis parti sur ce sujet, c'est que ce matin à la radio j'ai entendu un bellâtre (Non je le voyais pas à la radio, mais ce genre de choses ça se sent), un bellâtre donc qui se gargarisait d'avoir trouvé le dicton du jour plein de poésie et de vérité : "quand l'hiver arrive comme un mouton, il repart comme un lion". Et bien moi je dis : "quand un animateur arrive comme un couillon, il repart comme un gros con" !
C'est tout.

lundi 19 mars 2007

Chronique nécrologique

Me voilà dans les starting-blog. Je me lance.
Tu rêvais, lecteur, de connaître la trépidante vie d'un retraité dans un tout petit village du Larzac.
Et bien voilà !
Pour commencer, je rappelle à ceux qui n'auraient pas suivi que, la semaine dernière, nous avons enterré quasiment 3 % de notre population (3 décès en 5 jours). Nous sommes lundi matin et je viens en guise de petit déjeuner d'accompagner le toubib chez un petit vieux du village qui n'a rien trouvé de mieux que de succomber à la mode (c'est le cas de le dire) et donc de calancher gentiment pendant la nuit. On pourrait se croire en pleine canicule sauf que pendant que j'écris, je surveille du coin de mon oeil inquiet les flocons qui papillonnent derrière ma fenêtre. L'explication faut certainement la chercher ailleurs. Mais t'as beau te gausser de l'obscurantisme paysan que tu combats à longueur d'année, tu commences à te demander si un mauvais sort, une méchante malédiction ne sont pas en train de squatter le village. Bon, le dernier qu'a tiré sa révérence, j'laimais pas et je suis pas du genre à penser que les morts, selon la formule que raillait Brassens, sont tous de braves types. Moi, mes inquiétudes et mes angoisses, elles sont plutôt basées sur le fait que je ne sais plus très bien si je suis en train d'écrire de gentilles conneries pour me délasser ou mon testament. Tu te rends compte que si on continue à ce rythme, notre charmant village sera une cité fantôme avant la fin de l'année.
C'est quand même un monde ! Tu te retires loin de la ville et de sa pollution, tu viens respirer un air pur, tu te nourris de salades qui couraient dans les champs une demi-heure avant ton repas, tu as tout fait pour oublier la définition du mot stress et autour de toi ça tombe comme des mouches. Et bien moi je dis non ! La camarde ça suffit ! Lâche-nous la grappe !
Et pour en terminer je lance un appel solennel aux candidats à la présidence de la République : je voterai pour celui qui me promettra la vie éternelle ; (Rigole pas, y sont tous capables de le faire !)(Je parle de la promesse bien sûr).
A bientôt . . . si je suis encore vivant.

vendredi 16 mars 2007

Pourquoi je suis là moi ?
Parce que ce matin, je me suis levé avec une grosse envie de blogger !
Oui mais voilà maintenant que je suis devant le clavier, je fais un bloggage . . .
Mais blog à part, c'est que ça impressionne méchant de savoir que ce qu'on va pondre va partir sur la toile ! J'ai jamais trop aimé les araignées.
Bon mais faut bien se lancer. Je ne peux décemment pas faire attendre les quelques milliards d'internautes suspendus à mon clavier.
Et quoi t'est-ce que je peux leur raconter moi à ces indiscrets, à ces affamés de croustillant, à ces obsédés du scoop ?
C'est pas un journal people que je peux leur proposer. Ce serait plutôt une chronique rurale parce que j'habite un petit village du Larzac de 137 habitants seulement (parce qu'on vient d'en enterrer trois dans la semaine - je vous rassure, ils avaient l'âge pour ça). Et qu'est ce qui se passe dans un bled comme celui-là en dehors des enterrements ?
Réponse : plein de choses.
Alors après tout, j'aurai certainement beaucoup de matière pour meubler l'écran, ce qui veut dire aussi une belle ampoule au majeur droit, seul doigt apte actuellement (vu mon peu d'expérience) à enfoncer avec hésitation les touches de mon clavier.
Autant dire que pour aujourd'hui je frise l'épuisement et que par conséquent je vais reporter à plus tard la narration de mes palpitantes aventures.
(Steph dis-moi que ça marche ou je laisse tout tomber !)