samedi 26 avril 2008

chronique anecdotique

Il faut absolument que je narre ce qui m'est arrivé hier après midi dans les rues de notre charmanre bourgade.
Je me déplaçais automobilistiquement pour me rendre à mon jardin, lorsque d'un groupe de marcheurs que je croisais se détache un individu qui me hèle de manière très ostentatoire.
Je m'arrête donc à sa hauteur pour m'entendre dire :" Et alors, tu ne l'as pas mise mon affiche ?"
Moment d'angoisse sachant que je suis physionomiste au point de ne pas reconnaître ma femme quand elle se lève le matin (non ce n'est pas à cause de l'absence de maquillage, mauvaises langues !)
Ce coup là c'est sûr, je suis atteint de mla maladie d'Alzhei-maire ! Qui est donc ce type qui insiste lourdement ?
"Je te l'ai donnée il y a 15 jours et tu ne l'as pas mise !
_ beuh ... heu ... jeuh... réponds-je de manière explicite.
_ Franchement tu déconnes. Et où qu'il est le maire ?
_ Mais c'est moi le maire ! parviens-je à articuler
_ Arrête, tes conneries, où il est Barral ?
Là je me rengorge :
_ Barral c'est moi. My name is Barral, Jean Barral !
_ Fais pas le con Loulou, il faut que je voies le maire !

Alors là, illumination, soupir de soulagement ! Ce brave monsieur m'avait confondu avec notre employé municipal qui a la particularité (qui donc n'en est pas une) d'arborer la même queue de cheval grisonnante que moi. Je lui explique donc la méprise et là évidemment le combat changea d'âme, la rougeur de front.
Beuh ...heu ... jeuh ... me plagiat-il, en réussissant à bafouiller toutefois "mille excuses Monsieur le Maire.

Etonnant n'est-ce pas ?

vendredi 11 avril 2008

Chronique ubuesque

Alors là je n'en reviens pas !
Il faut absolument que je fasse partager ce grand moment de solitude que je viens de vivre.

Je faisais jusqu'à maintenant une phobie envers les téléphones portables qui n'est pas près de me quitter après ce que je viens de vivre.
Mes nouvelles fonctions m'imposent de m'équiper d'un de ces appareils fil à la patte qui te permet de déranger cinquante personnes autour de toi dans toutes les situations imaginables (j'ai très souvent fait partie de ces cinquante). Mais bon quand y faut, y faut.
Or , et là je pense à une conspiration, voilà-t-y pas que la semaine dernière je reçois, accompagnant un périodique auquel je suis abonné, une proposition de contrat qui me propose un superbe téléphone portable gratuit moyennant, bien sûr, la souscription à un abonnement à peu près raisonnable. Chance ! (pensai-je). Petit instant de réflexion et puis, comme je l'écrivais plus haut, quand y faut, y faut. Commande et aujourd'hui, livraison du petit bijou. Déballage, lecture de la notice (et là c'est pas de l'Ikéa), un véritable annuaire pour te dire que cet appareil sait tout faire à part la vaisselle.
Je me dis que j'ai tout mon temps pour étudier les possibilités de ce phénomène de foire et que, pour l'instant, passer un appel suffirait à me combler d'aise. Je détaille donc la notice à la rubrique "mise en service", suis scrupuleusement les indications qu'elle contient, pour me rendre compte que je ne connais pas mon numéro. J'ai beau feuilleter longuement la liasse de papiers fournie avec l'appareil que dalle ! Par contre ces braves gens ont prévu un service client qui j'en suis certain va m'ôter mon angoisse en me délivrant ce précieux sésame. Et en plus on peut l'appeler d'un poste fixe ce que je m'empresse de faire.
Petite musique pour patienter suivie d'une douce voix d'hôtesse de l'air qui me susurre :
"bienvenue chez nous, nous ne pouvons vous identifier, veuillez taper les dix chiffres de votre téléphone mobile"
Hésitation entre fou rire et grosse colère qui m'amène très vite vers la deuxième solution.
J'ai ensuite repris la notice, que j'ai encore entre les mains, et je vous jure que je vais réussir à lui faire faire la vaisselle à c'te saloperie d'appareil !