lundi 23 avril 2007

chronique popolitique

  • Alors voilà ! Je vous laisse sans nouvelles pendant plusieurs décades et je n'entends pas la moindre manif pour réclamer la suite de mes élucubrations. Bastille-Nation, dégun ! Pas le moindre pélucre avec banderolle pour réclamer mon retour sur la toile. Sur le Boul'Mich, que des parisiens stressés (pléonasme), speedés (pléonasme), cons (p.....). Quelle déception ! Je pensais que mon silence allait mettre Bill Gates en faillite ! Que nenni, que des ingrats ! Tous, tous ! Non pas tous ! Pas toi l'anonyme qui me réclame un commentaire politique sur le résultat des élections ! Rassure-toi tu ne vas pas être déçu ! (Par contre , pour que moi je ne sois pas déçu, reste anonyme, ça me ferait trop mal d'apprendre que c'est un membre de ma famille qui veut faire plaisir à Papy en attendant l'héritage !).
  • Pour toi donc (et même pour les autres, je suis pas chien !), tout d'abord une explication à mon silence. Mon neveu que j'adore et qui est à l'origine de mes bloggeries a décidé de purger mon ordi de tous les microbes, amibes, véroles que j'avais pu attraper par clavier interposé (je mets pourtant des gants pour frapper, ce qui a pour effet de ralentir considérablement mon rythme déjà escargotique de frappe et apparemment ne sert pas à grand'chose). J'ai donc laissé faire ce petit génie de l'informatique. Il m'a installé un anti-virus et quand je dis un anti-virus j'ai pas été déçu ! Je suis à peu près dans la position du mec qui s'est payé un doberman pour la garde et qui l'a tellement bien dressé qu'il ne peut plus rentrer chez lui ! J'te jure, mon HP y me fout la trouille depuis ! Je te passe les insanités qu'il me sort mais j'ai même peur qu'il m'électrocute, qu'il me morde ce con !
  • J'ai quand même fini par dépasser mes angoisses puisque me voilà, mais je suis à moitié rassuré et en parlant de rassuré (habile transition), parlons du résultat des élections.
  • Si tu étais né le 21 avril 2002, sache que à 20 heures ce jour-là, j'ai pleuré. Hier, 22 avril 2007 à 20 heures j'ai repris deux fois de l'excellente macaronade réalisée par mon cordon bleu de femme. Que oui ce résultat il me convient mieux que celui de 2002 qui m'avait fait voter avec des gants au deuxième tour (décidément je les pose pas mes moufles). Mais faut pas rêver, si j'ai poussé un soupir à faire produire du milliard de watts à une éolienne je nage pas pour autant dans le bonheur parce que je sais pour quelle candidate (non je l'ai pas dit !) je vais voter au deuxième tour. Y en a un qui me terrorise à cause de ce qu'il veut faire et l'autre qui me fout la trouille à cause de ce qu'elle pourra pas faire. Bon mais c'est du raisonnement de vieil aigri alors de l'enthousiasme! Mes petits enfants pourront pas dire que j'ai participé à les faire marcher au pas de l'oie et ça c'est positif.
  • Et puis un dernier petit mot avant d'enlever mes gants. Le José à oser, le voisin, il a pris sa rouste pourtant ses idées étaient pas toutes à transformer en Big Mac, mais je suis sûr qu'il est content. Il a même pas eu à courir pour se retrouver dans la forêt de caméras qui l'a entouré pendant la campagne. Le pied (de micro) qu'il a dû prendre !
  • J'aurais beaucoup de choses à dire encore mais il fait un super beau temps (si, si, même sur le Larzac) et j'ai vraiment trop envie de peaufiner mon bronzage (pas trop quand même parce que Sarko risque de passer au deuxième tour). Mon gentil ordinateur (j'veux pas le vexer) n'étant pas portable, je vais donc l'éteindre et partir profiter de l'inondation de soleil sur le grandiose paysage printanier du Larzac.