vendredi 21 septembre 2007

Chronique sportivo-économique

En ce vendredi 21 septembre, à quelques heures du coup d'envoi du match France / Irlande, il me vient une idée tordue, une de plus me direz-vous.
Est-il possible que nos vaillantes brutes laportisées ne se qualifient pas pour la suite de la compétition ?
Savez-vous combien de millions (de milliards ) d'euros ont été investis sur cette coupe du monde en sachant qu'ils ne seraient rentabilisés qu'avec une prestation honorable de nos beaux bébés tout de bleu vêtus ?
- Moi non plus je l'avoue mais je subodore que cela doit être croustillant. (Il n'y a qu'a voir le tarif des pubs télé à la mi-temps selon que le match concerne ou non l'équipe de France).
Alors dans ces conditions, un petit arrangement avec nos très bons amis amis Irlandais satisferait certainement beaucoup de monde (n'est-ce pas Monsieur le futur ministre et Monsieur le président qui a des réformes à faire passer). Ceci d'autant plus que nos excellents amis en vert n'ont pas pour l'instant montré grand'chose dans cette compétition et ne peuvent par conséquent pas avoir de grandes prétentions
La "glorieuse incertitude du sport" ne laissera-t-elle pas la place à la honteuse certitude du profit ?
Je souhaite que non, mais j'émets quelques doutes.
Quoiqu'il en soit, je serai ce soir devant mon poste de télé et j'espère bien me régaler.
Je serai peut-être cocu mais content.
A+ pour les commentaires d'après match.

mardi 18 septembre 2007

Chronique philosophique

Je me targuais dans ma dernière divagation toilistique d'avoir déchaîné les passions au point d'enregistrer un nombre quasi incalculable de commentaires. Mal m'en a pris car cette dernière chronique n'a apparemment été lue et commentée que par mon inconditionnel public que je remercie encore une fois chaleureusement.
Ceci m'a amené à me poser une question existentielle essentielle : pourquoi écris-je ? (plus précisément dans ma tête : qu'est-ce que je fous devant ce fouillis de touches, disposées aléatoirement, que mes gros doigts terreux aux ongles endeuillés écrasent de manière hésitante ?)
Hé ben la réponse, je l'ai. J'écris parce que j'ai envie d'être lu !
Oh non pas que j'ai un quelconque message à faire passer. Je n'ai pas la prétention de faire changer la vie, je laisse ce soin à nos penseurs émérites qui prennent plaisir à se masturber l'esprit. Mais quand une idée me traverse la tête, j'ai envie de la faire connaître et éventuellement de la faire partager ou de la voir discutée. Certes les sujets que j'aborde ne méritent pas de faire la Une des journaux mais un retour (que ce soit Ouiii ! Boff ! ou Nonnn !) fait toujours plaisir.
Alors je relance un appel à ceux dont les yeux se sont posés par hasard ou par curiosité ou par copinage sur les quelques mots que j'essaie d'assembler au mieux sur mon écran plat 19 pouces : laissez une trace bordel de votre passage sur mon bloguinet. Papy ne s'en portera que mieux et pourra du plus profond de son Larzac méridional garder un lien avec la civilisation qu'il a fuie depuis quelques années déjà.
Merci d'avance

mardi 11 septembre 2007

Chronique de chronique

14 messages sur mon avant-dernier article. Je crois rêver ! Sans parler des quelques milliards qui m'ont lu mais n'ont pas osé laisser une trace écrite de leur passage sur mon blog. C'est que je suis en train de prendre la grosse tête, moi ! Rentrerai plus dans mon béret larzacien bientôt.
Plaisanterie mise à part, quel bonheur de voir que mes débloggeries ne laissent pas tout le monde indifférent.
Alors pour quelques-uns de mes lecteurs assidus, quelques commentaires :
Tout d'abord Jonas. J'espère bien te rencontrer un jour autour d'un verre. J'ai tout ce qu'il faut ici jusqu'au Coca dont José Bové n'a pas réussi à endiguer le flot dévastateur et obéséïficateur (je vais déposer un copyright pour celui-là, il vaut bien la "bravitude"). Je te raconterai alors en détail à ce moment là (tu n'auras pas le choix, tu seras chez moi), mes aventures rugbystiques. Tu comprendras combien j'apprécie ce sport collectif par excellence et pourquoi je ne veux pas le voir galvaudé et détourné.
Pour Steph. Oecuménique (o et e liés en début que je n'ai pas trouvé sur mon clavier, faudra que tu m'expliques comment on fait) est un terme religieux qui signifie en gros "toutes tendances de la religion chrétienne confondues". Je l'ai employé pour dire que cette brave dame de mère Térésa est reconnue unanimement et quasiment exploitée et récupérée en figure emblématique pour conforter une religion qui bat de l'aile. L'expression de ses doutes a d'ailleurs dû ficher au clergé un sacré (c'est le mot juste) coup au moral.
PS pour Steph : vu le boulot que tu fais pour assurer mon immortalité, je crois que je vais déshériter mes gosses à ton profit : c'est toi qui auras mes dettes.
Pour ma chère et tendre soeur (sais toujours pas ou se trouvent ces o et e liés).
Comment pourrais-je en tant que frêrot t'inclure dans le lot des nanas, bien que je sache que pour tous les mecs tu en es une super ? Par contre arrête de me corriger les fautes et concentre-toi sur ton boulot d'instit (de professeur des écoles, mille excuses), tu verras quand tu auras mon âge et qu'il ne te restera plus que dix ans avant la retraite.
Pour Denis. Tu crois qu'on n'est pas un peu moralisateurs avec les gamins. Je me sens un peu donneur de leçons alors que je suis retraité de l'éducation. Mais après tout l'expérience peut parler puisqu'en fait nous avons participé à leur laisser une société de m... (formule jospinienne).
Pour tous les autres, merci et n'hésitez pas à vous manifester par clavier interposé parce que l'hiver approche et que les journées risquent de paraître longues même à un retraité hyperactif (à son rythme quand même !).
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vendredi 7 septembre 2007

Chronique rugbystique

Allez, encore un coup de gueule !
Ma parole, je deviens acariâtre avec l'âge.
J'explique :
Du fond du Larzac méridional où je coule une retraite paisible et méritée, je cherche à garder un minimum de contact avec la réalité pas toujours rose d'une société pour laquelle j'ai donné et pour laquelle je pense donner encore dans la faible mesure de mes moyens. Que fais-je pour celà ?
Tout bêtement, j'allume ma radio et j'écoute les informations.
Or ce matin du 7 septembre qu'entends-je en priorité ?
Monsieur Laporte, de son prénom Bernard (entraîneur de l'équipe de France de rugby pour ceux qui habiteraient un coin encore plus reculé que le mien) demande aux Français de tous bords de s'habiller en bleu en signe de soutien à l'équipe de France qui va livrer son premier match ce soir au stade de France.
Et Nanar c'est pas la guerre ! L'uniforme j'ai pas envie de le sortir.
T'as déjà tué le rugby champagne en en faisant un combat de gladiateurs. "Morituri te salutant" c'était bon pour Jules César (du pain et des jeux, l'opium du peuple, tiens ça me rappelle quelque chose). Moi j'aimais bien quand c'était un sport, un jeu, un spectacle. Alors m'identifier à tes quinze testostéronés pour entretenir un esprit franchouillard, je m'y refuse.
Bien sûr j'aimerais qu'ils gagnent tes joueurs en bleu de chauffe. Mais s'ils perdent, ça ne m'empêchera pas de boire l'apéro avec les copains et je n'aurais pas honte d'être Français.
Mais d'où elle t'est venue cette idée stupide ?
On dirait celle d'un ministre ...
Tu veux transformer les supporteurs de rugby, jusqu'à maintenant exemplaires, en abrutis des tribunes du P.S.G. ou du stade vélodrome ? Désolé, je ne te suis pas.
Que le meilleur gagne ce soir, qu'il soit en bleu, en vert, jaune ou en noir (faut pas les oublier ceux-là). Peut-être que ton avenir se joue sur ce match, mais pas le mien.
Amitiés à ton copain Sarko. (T'aurais été celui de Ségo, Arlette ou d'autres, j'aurais écrit la même chose).
Et puis zut ! Allez les bleus !

jeudi 6 septembre 2007

Chronique oecuménique

Le hasard fait bien les choses.
Dans mon dernier délire blogistique, j'avais brocardé (pour ne pas dire insulté), les espèces d'... de m... qui veulent nous faire passer lady Barbie pour mère Térésa (dont au passage j'avais affublé le nom d'un H qui ne lui convenait pas du tout)-note orthographique à l'intention de mon nouveau lecteur, Jonas-.
Et voilà-t-y pas que je tombe sur un reportage télé (non pas TF1 ni M6, j'ai dit télé) qui parlait de cette fameuse mère Térésa.
Et quoi qui n'en disaient de cette petite (par la taille) bonne femme ?
J'ai pas l'enregistrement et c'est dommage, mais il faut me croire sur parole, il était donc dit dans ce reportage que cette dame doutait ... de l'existence de Dieu. Et ben moi ça me l'a rendue encore plus eminement sympathique. Qu'elle ait consacré sa vie aux pauvres et aux déshérités parce qu'elle avait reçu un SMS de l'éternel, ça m'aurait rudement contrarié. Ceux que cette nouvelle a dû contrarier par contre, ce sont les pontes séniles vaticanais en djellabah qui ont l'intention de la canoniser. (Rien que le terme me défrise). Le canon, c'était elle, même si elle ne se pavanait pas sur un yacht.
Alors madame, je ne vous dirai pas adieu puisque, comme vous le pressentiez, le paradis n'existe que dans le coeur de ceux qui vous reconnaissent, je vous dirai simplement merci.

samedi 1 septembre 2007

Chronique colérique

Alors là, je dis non ! non, non et non !
Que me vaut cette ire vespérale ?
Je respire un bon coup, je bois un verre d'eau (tiens je savais pas que c'était aussi agréable) et j'explique.
J'étais en train de regarder les championnats du monde d'athlétisme à la télé. J'étais concentré, apportant tout mon soutien à ces valeureux français en quête d'une quelconque médaille fût-elle en chocolat. Vautré dans le canapé, jambes allongées sur la table basse, charentaises aux pieds, bière en main, je partageais totalement les efforts désespérés de nos athlètes tricolores (surtout blacks comme dirait Georges Frêche, pas Brassens) lorsque le commentateur annonça que la retransmission allait être interrompue pour laisser place à la messe commémorative des dix ans de la mort de la princesse Diana.
Déjà le mot messe m'a foutu en rogne. Mais qu'en plus cette mascarade soit consacrée à cette blondasse rosbif alors là, c'en était trop. Lady Di, Lady Daille, Lady died (it's a joke Steph, moi j'aimais bien ma prof d'anglais), mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de cette gravure de mode qui n'a rien fait d'autre que de squatter les pages de Paris Match ou de Gala ? Voudraient te la faire passer pour mère Thérésa ces abrutis. Toute sa vie elle a pété dans la soie, elle a participé à cette vaste fumisterie qu'est la royauté anglaise et tout ça pour finir par nous saloper un pont de notre magnifique capitale. Si elle avait besoin d'un chauffeur elle avait qu'à me faire signe. Avec ma Pigeot diésel, bien calée entre mes deux chiens sur la banquette arrière, elle aurait pas pris de risques.
Alors les Grandsbretoniais moi je vous dis que vous me gonflez avec vos dynasties dégénératives. Vous avez une reine, O.K., nous on a un empereur ! Il est de la même taille que celui qui vous a fait chier il y a 200 ans mais il est encore plus dangereux lui. Au passage si vous nous l'envoyez à Sainte Hélène on vous en voudra pas.
Et si vous tenez à rendre hommage à votre princesse d'opérette, je vous donne une idée. Fabriquez une poupée gonflable à son effigie ça fera plaisir à certains parce que ce qu'elle avait au moins pour elle c'est qu'elle était "bonne" comme disent les jeunes.
Mais bordel laissez-moi vibrer aux hypothétiques exploits de nos jeunes sportifs gaulois qui eux sont bien vivants mais ne font pas la Une des journaux (même pas des quotidiens sportifs)