dimanche 20 mai 2007

Chronique jalousique

J'ai longtemps hésité avant d'écrire ce que je vais écrire.
Pour passer pour un con, j'ai trouvé le sujet idéal.
Bon je me lance quitte à recevoir quelques milliers de commentaires acerbes de mes milliers-llions de lecteurs assidus.
Voilà. Je suis tombé sous le charme d'un . . . . . . . Non j'peux pas le dire. Ben si et je vous merde (selon la formule coluchienne) j'ai donc énormément apprécié un footballeur. Un de nos champions du monde 98. Désolé Monsieur Frêche, il est pas black, il est pas Beur, il est basque.
Bixente, déjà il a un prénom à coucher dehors. Il est petit en plus (je sais ça empêche pas d'être président de la République) et il est footballeur professionnel. Tu vois l'accumulation de tares.
Hé ben si, je suis tombé sur une émission qui lui était consacrée. Evidemment, il faisait la promo d'un bouquin qu'il vient de sortir. (Je sais Zidane l'a fait : "Pourquoi t'est-ce que je suis zété footballeur sur un coup de tête ?" aux éditions Plomb). Ouais mais voilà son bouquin à lui où à ses nègres ( t'es content Georges ?) j'ai envie de de le lire. Et pourquoi t'est-ce me dites vous ? (Si, si, je vous entends et je vous vois bavant devant votre web cam), j'ai envie de le lire parce que le monsieur me plaît.
D'abord il est beau (pas le bouquin, le mec). Ensuite, pour un footeux, il sait faire des phrases. Je te jure il peut en aligner plusieurs à la suite et qui se tiennent. Tersio, il a une sensibilité qui me le rend éminemment sympatique. Il fait partie en plus des "imbéciles heureux qui sont nés quelque part" (Là, Georges, non pas Frêche ce coup-là mais Brassens, c'est la seule chanson que je te reproche). Il est basque, il le revendique, mais pas à coup de graffitis et d'explosifs. Il est fier de son pays pour sa culture et son histoire. Il est heureux aussi d'avoir fait partie de cette équipe black-blanc-beur avec laquelle il a réalisé son rêve.
En plus, il est surfeur. (Ne me dis pas que toi aussi t'as pas rêvé de te laisser glisser dans un énorme tube océanique, cheveux aux vents, bronzage inaltérable).
Et le fin du fin, la cerise sur la pièce montée, à la fin de l'interview, la journaliste lui a demandé s'il pouvait chanter, étant donné vu que, elle avait entendu dire qu'il poussait de temps en temps la chansonnette.
Voilà t'y pas qu'il s'empare d'une guitare dont on comprend très vite qu'il maîtrise totalement la technique et qu'il entonne un chant basque avec une voix à faire pâlir de jalousie la majeure partie des bêleurs du top 50.
Alors là moi je dis, trop c'est trop. Hé Lizzarazu (pas sûr de l'orthographe mais je suppose que vous l'aviez reconnu), tu nous en laisses un petit peu qu'on ait pas l'air trop couillons devant nos femmes ou nos copines ! Je commence à regarder bizarement devant ma glace mes abdominables et je me mets à chanter sous la douche en imaginant que je suis sous des embruns océaniques; C'est grave docteur ?

4 commentaires:

Steph a dit…

Quoi ?! Un footballeur qui pense ? Noooon...

Mon blog est revenu :)

Anonyme a dit…

J'ai enfin découvert le nouchiblog. Humour et poésie, on y trouve toutes les rubriques: sport, politique, culture, patrimoine, peoples et même nécrologie.Mais il manque une rubrique incontournable: la météo. A-t-il plu à la Vacquerie? Voilà une question qui ne peut rester sans réponse!
Je t'embrasse et surtout continue.
Félicitations.

Anonyme a dit…

Lisa rase où ?

Anonyme a dit…

Aie...toi aussi tu es "footu", je te savais Prince du "carreau improbable"
et je peux le prouver...Mais le foot littéraire, ça c'est surprenant !
Il a fait très chaud à La Vacquerie ces temps ci ?
Au fait, tu n'as pas répondu à ma question capillaire...