jeudi 18 juin 2009

Chronique néphrétique

Je vais enfoncer une porte ouverte, donner dans le poncif basique, la platitude la plus beauf en disant, en écrivant que "tant qu'on a la santé ..."
Parce que moi, ma santé, elle s'est quelque peu détériorée.
Je vous vois venir. "A force de brûler la chandelle par les deux bouts ..., avec sa vie de patachon ..., on pouvait s'y attendre ..."
Hé ben, que nenni.
Z'ont attendu que j'aie cinquante huit ans pour me trouver une malformation ... de naissance.
J'ai tout de suite pensé porter plainte contre ma mère mais il y avait prescription. (Je plaisante ma Maman adorée, et puis, à part ce rein tendon d'Achille, tu as tellement réussi le reste!)
En tout cas, aujourd'hui voilà, la santé je l'ai pas. Et pour tenter de me la rendre y vont me refaire la plomberie à grands coups de bistouri, me récurer le rognon défectueux, me trafiquer la tuyauterie.
J'ai la trouille mais je pense que c'est normal. "Le moral c'est 80% de la guérison" me dit-on régulièrement. Voui mais le moral ça se trouve pas dans un rayon de supermarché.
De toutes façons, quand faut y aller, faut y aller.
Alors à +

2 commentaires:

Stéphane a dit…

Allez mon oncle, garde la force, on est derrière ! Et garde la plume aussi, c'est pas parce que t'es malade qu'il faut nous priver de tes chroniques pendant des mois. Bisous, courage.

Le sioux a dit…

Je viens de découvrir ton appel "frénétique" du 18 juin, "vas y Jeannot" : résiste.
Il m'est d'avis que le fil de la plume est de nature à favoriser la bonne circulation des fluides...alors, je compte sur toi pour profiter de ce temps imprévu pour réactiver le cliquetis des doigts sur le clavier et nous régaler de ta plume tendre, coléreuse, poétique, caustique ou polissonne...