vendredi 31 juillet 2009

Chronique clinique

Hé ben voilà, j'y suis passé !
J'avais la trouille, j'avais raison ! Tudieu ce que j'en ai bavé !
Tu me diras, maintenant c'est fait, c'est plus qu'un mauvais souvenir !
Ce serait trop facile. Une fois de plus avec ces p... d'artisans, la facture correspond pas au devis.
"Quand on a changé le joint du radiateur on s'est rendu compte que la chaudière était morte".
Mon plombier à moi il m'a aussi fait le coup.
Finalement il doit s'arrondir les fins de moi(s) en étant mareyeur parce qu'en me fouillant, il a trouvé un crabe !
Faut la gober la nouvelle et même s'il y a des tas d'exemples autour de toi de gonzes qui s'en sont sortis comme d'un rhume, ça a quand même tendance à te diriger le moral vers les chaussettes.
Et après tout pourquoi est-ce que j'aurais été épargné ? Tout simplement parce que c'est moi et que j'ai rien demandé.
Maintenant faudra faire avec (enfin sans j'espère dans quelques temps).
Faut que j'ai une vie normale, faut que je me repose, faut que je garde le moral, faut que je sois courageux....
Ben moi je dis faut se mettre à ma place !
Voui j'ai peur et j'en ai même pas honte.
Je me sens comme le gamin qui vient de se ramasser la gueule en trottinette et à qui on dit "c'est rien". Comment qu'il doit le prendre le minot avec son œuf sur le front son nez qui saigne et ses genoux écorchés ?
Allez, je déconne, dites moi que mon rhume y va passer. Même si je doute, ça aide.

4 commentaires:

Denis a dit…

Ah ! mon Jeannot, je rentre d'une semaine pyrénéenne pleine de marches et d'efforts pour atteindre tel ou tel lac ou tel ou tel sommet, tous ces buts sans aucun sens, mais plein de vérités que l'on contemple pour se retrouver et éclairer sa propre vie, pour trouver ce lien entre toutes ces choses qui ont une vraie importance au milieu de l'océan de futilités dans lequel cette putain de société de consommation essaye de nous noyer.
Je découvre ton billet en rentrant ce soir, je connaissais ta situation avant de partir et j'ai eu tout le temps d'y penser cette semaine, je vois que tu as décidé au delà de toute pudeur de parler de ce que tu ressens face à cette épreuve que t'impose la vie.
Je trouve ton attitude très courageuse, c'est pas facile de dire qu'on a peur, c'est pourtant profondément humain et normal en pareil cas.
Par contre, toi qui es un combattant, tu as là un nouveau motif pour monter au créneau, la seule différence, c'est que pour une fois, tu vas devoir apprendre à être égoïste et à te battre pour toi au lieu de te battre pour les autres.
Oui , ton rhume, il va passer si tu décides qu'il va passer!
C'est quand même pas un pêcheur qui va se laisser "emmerder " par un crabe...
Alors vas y, ne te laisse pas faire et surtout n'attends pas, c'est un combat que tu dois gérer toi même, les médecins, quelles que soient leurs compétences,ne sont que des exécutants qui sont là pour mettre en œuvre tes décisions, je te conseille de prendre plusieurs avis, on est toujours plus éclairé pour décider quand on a plusieurs avis.
Personne ne peut faire ça à ta place, même si nous sommes bien sûr de tout cœur avec toi.
Par contre, je sais que tu en es capable et je compte sur toi.

Jacques a dit…

Oh Jean ! Voilà une grosse quinzaine que je suis tombé par hasard sur ton blog et ta "chronique clinique". J'en ai été tout ému. Ton courage de dire ta peur, ton humour pudique qui dit si bien les choses sans les nommer directement, tout ça, et bé, ça m'a secoué. Et bien sûr je n'avais pas le temps de te répondre et de te dire que, tel que je t'imagine, je pense bien que ton gros rhume y va passer, et qu'après tu sera encore plus solide. Mais je m'étais promis de revenir sur ton blog et de te répondre, mais ça n'a pas été facile parce que, bien sûr, j'ai pas gardé le lien dans le marque-pages. Alors maintenant que je suis un peu en congés, j'ai cherché et je t'ai retrouvé. Et chose promise, chose dûe !

Alors, oui, Jeannot (tu permets ?) il faut que tu te reposes, que tu gardes le moral, et quand il y a une petite baisse, allez hop! une petite chronique pour partager ça avec les copains.

Du coup j'ai un peu en long et en travers tes chroniques et j'aime bien ton ton (ton ton à toi quoi): humour et simplicité. Et ça me donne envie de m'y mettre aussi à faire un blog. Alors voilà, c'est fait et comme j'aime bien le tien et ton titre tout en modestie (le blog de jean, plus simple, y'a pas...) je me permets d'intituler le mien "le blog de jacques".
Allez bises Jeannot, soigne-le bien ton rhume, et donne-nous de tes nouvelles.

Denis a dit…

Et oui , il a raison Jacques, mets nous une de tes chroniques bien frappée (au clavier, ça va de soi...), le fourmillement des doigts, ça remonte jusqu'au cerveau et ça masse les neurones, rien de tel pour le moral, et en plus, on en profite.
Je suis sûr que tu trouveras quelque émotion à nous faire partager ou à nous mettre dans la gueule.
Tiens, je t'envoie quelques titres :
"entre basilique et béton..."
"entre basilic et bitume..."
"le marché n'est plus..."
"de La Vacquerie à St Denis..."
...

jlouis a dit…

je viens de retrouver ton blog jean en cherchant sur google. Tu sais on y trouve de tout et même des conneries ( je précise bien sur google) et ce n'est pas toi qui va me contredire puisque j'ai trouvé sur un site officiel, qu'était maire de La Vacquerie un illustre inconnu de notre commune. Mais bon, tu as fait le nécessaire et les choses ont été rétablies.
On en a parlé maintes et maintes fois dee ta bête et que t'ai je dit! Que dans ces cas en dehors de la médecine qui fait des miracles aujourd'hui, le moral reste encore un remède essentiel.
Tu vas guérir et aprés on fera une fête monstrueuse au village pour fêter la fin de cette épisode certes difficile à vivre pour toi.
Ton voyage à Paris t'a fait du bien et je te trouve mieux depuis celui ci. Et pour ceux qui te trouvent une vie de patachon, reponds leur qu'il y en a eu de tout temps à la Vacquerie de ces braves gens dont le seul rôle était de conduire la patache et bien sûr il devait eux aussi s'amuser à La Vacquerie. hélas, il n'y avait que chez Ursule où l'on buvit de la limonade et donc ils sucombaient aux plaisirs du Pastis ou du bon vin de chez nous.
Amitiés et courage...