vendredi 28 août 2009

Vive les vacances !
5 jours, je me suis accordé 5 jours de congés. Où ça ? brûlez-vous d'envie de savoir.
Et bien moi jusqu'à la veille du départ, je ne le savais pas.
Je savais qu'il fallait que je parte, mais où ?
Et c'est là qu'on me propose gentiment de me prêter un appart à Paris. Y a des copains vraiment sympas ! Merci Bruno et Cathy !
Le lendemain, T.G.V. le temps d'une petite sieste, à nous Paris ! Et ce durant 5 jours.
Alors je ne vais pas vous détailler les péripéties du séjour, rien ne m'a jamais plus indisposé que les soirées diapos vacances chez les copains (et je te raconte pas depuis l'invention du numérique).
Par contre je n'hésite pas à étaler quelques impressions de voyage.
La première c'est : putain que c'est beau Paris !
La deuxième : putain que c'est beau Paris sans les parisiens. Surtout que pour apprécier, ils t'en laissent quand même quelques-uns : des qui te bousculent sur les escalators (tu sais combien il t'a fait gagner de temps le coup d'épaule dont tu m'as gratifié ?), des qui, dans le métro, te tirent une tronche à se marcher sur le menton, des qui croient que tu les insultes si tu dis "bonjour", des qui ont un sourire narquois dès qu'ils repèrent ton accent provincial, des qui sont prêts à te rouler dessus quand ils te voient hésiter sur ton "vélib".
Ben justement en parlant de vélib. Si tu outrepasses le fait, quand même non négligeable, que tu mets ta vie en danger à chaque carrefour (et Dieu sait s'il y en a !), ça c'est une invention qu'elle est bonne. Une fois que tu as passé tes 3/4 d'heure à comprendre comment fonctionne le prêt, quel plaisir, quel sentiment de liberté sur un véhicule de très bonne qualité qui te permets de découvrir la capitale sans forcer (pour la butte Montmartre on a pris le funiculaire, pas fous !) quand la météo, comme c'était le cas, est favorable. Du pur bonheur vivifiant. Merci Mr Delanoë, vous êtes le roi de la pédale.(Facile et de fort mauvais goût je vous l'accorde, ferai mieux la prochaine fois, promis.)
Allez, autre impression parisienne : là-bas, ils devraient être spécialistes en colombidés vu le nombre de ces volatiles qui crépissent abondament leurs murs. Ben non, ils te confondent toi avec ces gracieux animaux roucoulants. Nous ont vidé le jabot, plumé jusqu'à la dernière. Vain Dieu les prix. Z'ont pas dû s'emmerder pour passer du franc à l'euro. 1 franc =>1 euro. Je ne vois pas d'autre explication. J'ai cru un moment qu'on allait devoir rentrer en vélib !
Vous pensez donc que j'éprouve quelques regrets à avoir choisi cette destination. Que nenni !
Le Louvre, la Seine, le Trocadéro, Montmartre ..., moi j'en redemande.
D'ici août de l'année prochaine j'aurai bien réussi à faire quelques économies si je trouve quelques idées lucratives pour ma commune (mise en place d'un système tractolib, instauration d'une taxe oxygène ... si vous en avez d'autres n'hésitez pas à me les suggérer).

5 commentaires:

Le Sioux a dit…

Ah ! Quand même, on a failli attendre, je vois que ta virée parisienne a inspiré ton imagination d'édile, exception faite du regrettable jeu de mots sur cet inventeur des nuits blanches et des plages au bord de la Seine, si j'osais, je tenterais quelques propositions:
Pour tout parisien qui vient se ressourcer à La Vacquerie :
Obligation de dire bonjour à tout le monde en traversant le village; ça, c'est pour apprendre à ralentir tant il est vrai qu'il est difficile de traverser La Vacquerie en moins d'une heure, et encore en refusant les invitations !
Acquittement de la dime des sonnailles à chaque transhumance pour avoir le privilège de profiter de ce spectacle tout en sons et odeurs de tradition.
Et bien sûr une surtaxe de résidence pour avoir le droit de consommer sans modération cet air du Larzac avec ses parfums de buis, de thym, de romarin et de crottin.
Enfin, je pense qu'il serait juste de les faire payer pour profiter des paysages et des sentiers ; à Paris, on paye pour visiter et même pour aller au WC, dans le Larzac, pour qu'ils ne soient pas dépaysés, on pourrait mettre des buis payants avec des rouleaux de romarin...

Jean a dit…

Merci encore une fois mon Denis.
Quand tu me parles de taxe sur les sentiers, je tiens à te préciser que j'en ai pris une sacrée dans le Sentier à Paris et je reprends donc un slogan d'une de mes précédentes chroniques : "à bas la calotte !" (qu'elle soit sur des crânes vidés et rasés par l'âge ou sur des papillotes)
Par contre, tu crois pas que j'encombre le web pour pas grand-chose.
A mon avis, la prochaine fois on s'téléphone, on s'fait une bouffe et tu auras droit à ta soirée diapos-vacances

Le Sioux a dit…

Je ne suis pas de ton avis, il y a tellement de conneries sur le web qu'un peu "d'authentique" est un acte salutaire qui, avec un peu de chance, peut donner des idées à d'autres...
Et puis tu oublies tous ceux qui lisent sans commenter.
Qui a dit que les bouteilles à la mer ne servent à rien, alors qu'elles sont l'essence même d'un sentiment fondamental et profondément humain : l'espoir.
Mais bien sûr, tout ceci n'empêche en rien de se téléphoner et de se faire une bouffe hors toile.

Anonyme a dit…

beaucoup appris

Anonyme a dit…

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