vendredi 11 février 2011
samedi 29 janvier 2011
samedi 22 janvier 2011
Chronique réinformatique
Ça y est, c'est reparti !
Quasiment un an que je ne savais plus où j'avais mis ma plume. (non j'ai regardé dans le miroir, vos remarques sont sans fondement et surtout pas le mien). Tout cela à cause d'un changement d'adresse mail (ou mèl ou m..).
Ah ! mon Denis, que ne t'ai-je sollicité avant !
Que de choses se sont produites entre-temps dont je n'ai pu vous faire profiter.
J'eusse pu si mes connaissances informatiques eussent été à la hauteur. (Putain ! mais grâce à qui ai-je acquis cette maîtrise du subjonctif ?)
C'est donc décidé, je me relance.
Ceci n'est qu'un test pour savoir si mes lecteurs sont toujours là, prêts à cliquer d'un index gourmand afin de consulter mes élucubrations.
Si c'est le cas, faites-le moi savoir et je me ferai un plaisir de barbouiller la toile de tout ce qui me ravit, m'interpelle, me chagrine ...
A bientôt ... peut-être.
mercredi 17 février 2010
Chronique domestique
Ça y est, elle m'a encore fait le coup !
Qui donc me direz-vous ?
Et bien ma chère petite femme.
Elle est coutumière du fait, certes, mais à chaque fois, cela me laisse coi. Pourquoi coi ?
Je m'en vais vous narrer l'anecdote qui justifie ma coititude.
J'étais en quête de notre appareil photo qui se refusait absolument à s'offrir à ma vue depuis un certain temps lorsque je me décidai enfin à solliciter l'aide de ma douce et tendre pour enfin réussir à mettre la main sur l'appareil numérique sus cité.
"Ma chérie, saurais-tu où se trouve cette merveille technologique qui me permet d'immortaliser ton sublime sourire ? (verbatim non garanti)
_ Ben là-bas !" (verbatim garanti)
Là-bas : locution adverbiale empreinte d'un certain flou artistique surtout lorsqu'elle n'est pas accompagnée d'un geste ou d'un regard tendant à la préciser quelque peu.
"Oui,certes mon amour, mais où ... là-bas ?
_ Ben là-bas" m'accorde-t-elle en daignant lever les yeux de son bouquin et en décrivant un majestueux 180° d'un index condescendant.
Vous imaginez l'imprécision de l'indication et le désarroi qui peut s'ensuivre. Et bien détrompez-vous. Le renseignement est précieux. Il suffit de lancer des recherches méthodiques dans les 180° opposés au balayage et vous aurez de très fortes chances de mettre la main sur l'objet tant désiré. En effet, l'endroit que l'on vient de te désigner est l'endroit habituel où se trouve ce que tu cherches. Mais s'il y avait été rangé, aurais-tu eu besoin des lumières de celle avec qui tu partages ta vie ?
Quoi qu'il en soit, j'adore ma femme et je suis prêt à la suivre n'importe où, même là-bas !
Qui donc me direz-vous ?
Et bien ma chère petite femme.
Elle est coutumière du fait, certes, mais à chaque fois, cela me laisse coi. Pourquoi coi ?
Je m'en vais vous narrer l'anecdote qui justifie ma coititude.
J'étais en quête de notre appareil photo qui se refusait absolument à s'offrir à ma vue depuis un certain temps lorsque je me décidai enfin à solliciter l'aide de ma douce et tendre pour enfin réussir à mettre la main sur l'appareil numérique sus cité.
"Ma chérie, saurais-tu où se trouve cette merveille technologique qui me permet d'immortaliser ton sublime sourire ? (verbatim non garanti)
_ Ben là-bas !" (verbatim garanti)
Là-bas : locution adverbiale empreinte d'un certain flou artistique surtout lorsqu'elle n'est pas accompagnée d'un geste ou d'un regard tendant à la préciser quelque peu.
"Oui,certes mon amour, mais où ... là-bas ?
_ Ben là-bas" m'accorde-t-elle en daignant lever les yeux de son bouquin et en décrivant un majestueux 180° d'un index condescendant.
Vous imaginez l'imprécision de l'indication et le désarroi qui peut s'ensuivre. Et bien détrompez-vous. Le renseignement est précieux. Il suffit de lancer des recherches méthodiques dans les 180° opposés au balayage et vous aurez de très fortes chances de mettre la main sur l'objet tant désiré. En effet, l'endroit que l'on vient de te désigner est l'endroit habituel où se trouve ce que tu cherches. Mais s'il y avait été rangé, aurais-tu eu besoin des lumières de celle avec qui tu partages ta vie ?
Quoi qu'il en soit, j'adore ma femme et je suis prêt à la suivre n'importe où, même là-bas !
samedi 26 décembre 2009
Chronique cynégétique
Je suis chasseur.
Il paraît que cela ne va pas du tout avec mon personnage.
Hé ben zut, je suis chasseur et fier de l'être.
Assoiffé de sang, cruel envers les animaux, beauf alcoolique, massacreur de la nature ... ça me va bien !
Je reconnais que j'ai longtemps défendu la théorie selon laquelle il n'y a pas plus de cons chez les chasseurs que dans les autres confréries, mais qu'un con avec un fusil ça fait peur.
En fait, depuis, j'ai révisé mon jugement. Il y a plus de cons chez les chasseurs qu'ailleurs, presque autant que chez les supporteurs de foot. Les deux font flamber le score du F.N. (au pays des aveugles le borgne est roi !).
Évidemment je ne me classe pas dans cette catégorie.
J'aime la chasse, ma conception de la chasse.
Oui j'aime les petits matins frileux où le Larzac glacial se mérite quand il se cache pudiquement sous un manteau de brume qu'il faudra traverser en escaladant des collines abruptes et caillouteuses pour déboucher sur un panorama majestueux qu'aucun appareil photo ne pourra saisir dans ses millions de pixels.
Et le perdreau rouge au vol lourd et bruyant, le discret lièvre à la course légère et bondissante, que viennent-ils faire là-dedans ?
Ils font tout simplement partie de cette communion avec la nature. Oui j'aime les traquer, essayer de déjouer leurs ruses, de déchiffrer leurs habitudes. J'aime voir travailler mes chiens, les guider et les récompenser quand ils ont réalisé ce que j'attendais d'eux. Et puis j'aime le coup de fusil, aboutissement d'un moment chargé d'émotion et d'adrénaline.
Et de quel droit enlèves-tu la vie à ces pauvres bêtes me rétorque-t-on ?
Que ceux qui emploient cet argument aillent visiter un élevage en batterie comme j'ai eu l'occasion de le faire. Ils verront qui respecte l'animal.
Et feraient-ils la même réflexion au pêcheur qui laisse s'asphyxier un poisson après lui avoir traversé la bouche avec un croc en ferraille ?
Désolé mais la chasse c'est naturel !
Et je vous garantis que j'ai un profond respect pour les deux bécasses que j'ai dégustées avec mon épouse la semaine dernière et que sans complexe je vais arpenter les bois demain matin dès l'aube pour essayer de croiser le chemin d'une ou deux de ces belles mordorées.
Il paraît que cela ne va pas du tout avec mon personnage.
Hé ben zut, je suis chasseur et fier de l'être.
Assoiffé de sang, cruel envers les animaux, beauf alcoolique, massacreur de la nature ... ça me va bien !
Je reconnais que j'ai longtemps défendu la théorie selon laquelle il n'y a pas plus de cons chez les chasseurs que dans les autres confréries, mais qu'un con avec un fusil ça fait peur.
En fait, depuis, j'ai révisé mon jugement. Il y a plus de cons chez les chasseurs qu'ailleurs, presque autant que chez les supporteurs de foot. Les deux font flamber le score du F.N. (au pays des aveugles le borgne est roi !).
Évidemment je ne me classe pas dans cette catégorie.
J'aime la chasse, ma conception de la chasse.
Oui j'aime les petits matins frileux où le Larzac glacial se mérite quand il se cache pudiquement sous un manteau de brume qu'il faudra traverser en escaladant des collines abruptes et caillouteuses pour déboucher sur un panorama majestueux qu'aucun appareil photo ne pourra saisir dans ses millions de pixels.
Et le perdreau rouge au vol lourd et bruyant, le discret lièvre à la course légère et bondissante, que viennent-ils faire là-dedans ?
Ils font tout simplement partie de cette communion avec la nature. Oui j'aime les traquer, essayer de déjouer leurs ruses, de déchiffrer leurs habitudes. J'aime voir travailler mes chiens, les guider et les récompenser quand ils ont réalisé ce que j'attendais d'eux. Et puis j'aime le coup de fusil, aboutissement d'un moment chargé d'émotion et d'adrénaline.
Et de quel droit enlèves-tu la vie à ces pauvres bêtes me rétorque-t-on ?
Que ceux qui emploient cet argument aillent visiter un élevage en batterie comme j'ai eu l'occasion de le faire. Ils verront qui respecte l'animal.
Et feraient-ils la même réflexion au pêcheur qui laisse s'asphyxier un poisson après lui avoir traversé la bouche avec un croc en ferraille ?
Désolé mais la chasse c'est naturel !
Et je vous garantis que j'ai un profond respect pour les deux bécasses que j'ai dégustées avec mon épouse la semaine dernière et que sans complexe je vais arpenter les bois demain matin dès l'aube pour essayer de croiser le chemin d'une ou deux de ces belles mordorées.
lundi 7 décembre 2009
Chronique syntaxique
Faire des promesses, c'est une chose, les tenir en est une autre.
Je me (re)lance donc dans mes élucubrations webistiques. Oui ce mot est souligné en rouge sur mon ordi, mais je m'en moque. Vais quand même pas me laisser emmerder par une machine qui voudrait m'apprendre la langue française. L'en a chié, elle, sur des bancs crasseux à traquer l'accord du participe passé ? Peut pas comprendre ce foutu engin que si je prends des libertés avec ce magnifique idiome national, c'est parce que je l'aime.
Je l'aime peut-être parce qu'il est tortueux, vicieux et qu'il continue à me piéger après pas loin de 60 ans de pratique. "Je l'aurais un jour, je l'aurais !" Que dalle, c'est lui qui m'aura toujours. Je dois être un peu maso. (Allez encore du rouge, même les abrèv's il en veut pas).
Alors oui j'assume, j'ai un peu honte d'avoir fait chier des gamins pendant toute ma carrière en tartinant de rouge leurs cahiers tachés de sueur et de larmes, mais si, aujourd'hui, quelques-uns se permettent volontairement des libertés envers l'orthographe et la syntaxe, je n'aurai pas tout loupé.
Allez-y les jeunes, le langage texto ne me dérange absolument pas, efficacité avant tout !
Mais prenez quand même le temps de caresser cette langue, de vous l'approprier. Il y a du plaisir à prendre.
Avec cette digression, je sais même plus quelle était l'anecdote dont au sujet de laquelle je voulais vous causer ! (Et là, m'a même pas foutu du rouge c't'ignare !)
Bon ben ça sera pour la prochaine fois.
Je me (re)lance donc dans mes élucubrations webistiques. Oui ce mot est souligné en rouge sur mon ordi, mais je m'en moque. Vais quand même pas me laisser emmerder par une machine qui voudrait m'apprendre la langue française. L'en a chié, elle, sur des bancs crasseux à traquer l'accord du participe passé ? Peut pas comprendre ce foutu engin que si je prends des libertés avec ce magnifique idiome national, c'est parce que je l'aime.
Je l'aime peut-être parce qu'il est tortueux, vicieux et qu'il continue à me piéger après pas loin de 60 ans de pratique. "Je l'aurais un jour, je l'aurais !" Que dalle, c'est lui qui m'aura toujours. Je dois être un peu maso. (Allez encore du rouge, même les abrèv's il en veut pas).
Alors oui j'assume, j'ai un peu honte d'avoir fait chier des gamins pendant toute ma carrière en tartinant de rouge leurs cahiers tachés de sueur et de larmes, mais si, aujourd'hui, quelques-uns se permettent volontairement des libertés envers l'orthographe et la syntaxe, je n'aurai pas tout loupé.
Allez-y les jeunes, le langage texto ne me dérange absolument pas, efficacité avant tout !
Mais prenez quand même le temps de caresser cette langue, de vous l'approprier. Il y a du plaisir à prendre.
Avec cette digression, je sais même plus quelle était l'anecdote dont au sujet de laquelle je voulais vous causer ! (Et là, m'a même pas foutu du rouge c't'ignare !)
Bon ben ça sera pour la prochaine fois.
mardi 1 décembre 2009
Chronique atypique
Pourquoi ce silence prolongé sur mon blog ?
Parce que j'avais honte. Et qu'est-ce qui m'a fait monter le rouge au front ?
Tout simplement le fait que j'ai angoissé mon entourage pendant 4 mois et tout cela pour quoi ?
Pour rien !
Pour résumer, lors du cinquième scanner celui qui devait précéder l'ablation du rein "tumorisé", le chirurgien m'a annoncé tout de go :"finalement, vous n'avez plus rien, je n'ai aucune explication, vous êtes atypique, ça fera 35 euros, au revoir et merci."
Alors là, triple réaction de ma part.
Primo sortir le plus vite possible de cet hosto pour pousser un soupir à faire produire un milliard de KW à un champ d'éoliennes.
Secundo, vent encore mais, cette fois-ci, de colère contre ce milieu médical que je pensais naïvement à la pointe du progrès et qui m'a saboté 4 mois de ma vie me faisant passer un été de souffrance tant morale que physique en me faisant participer au creusement du gouffre de la sécu.
Tertio, un sentiment de honte vis à vis de tout ceux à qui j'ai fait (bien involontairement) partager ces moments de doute, d'angoisse, d'abattement.
Mais comme dit la sagesse populaire : "Un moment de honte est vite passé".
Je vais donc me relancer sur ce blog, en espérant n'avoir pour inspiration que des sujets futiles qui ne manquent pas dans mon petit village gaulois.
Parce que j'avais honte. Et qu'est-ce qui m'a fait monter le rouge au front ?
Tout simplement le fait que j'ai angoissé mon entourage pendant 4 mois et tout cela pour quoi ?
Pour rien !
Pour résumer, lors du cinquième scanner celui qui devait précéder l'ablation du rein "tumorisé", le chirurgien m'a annoncé tout de go :"finalement, vous n'avez plus rien, je n'ai aucune explication, vous êtes atypique, ça fera 35 euros, au revoir et merci."
Alors là, triple réaction de ma part.
Primo sortir le plus vite possible de cet hosto pour pousser un soupir à faire produire un milliard de KW à un champ d'éoliennes.
Secundo, vent encore mais, cette fois-ci, de colère contre ce milieu médical que je pensais naïvement à la pointe du progrès et qui m'a saboté 4 mois de ma vie me faisant passer un été de souffrance tant morale que physique en me faisant participer au creusement du gouffre de la sécu.
Tertio, un sentiment de honte vis à vis de tout ceux à qui j'ai fait (bien involontairement) partager ces moments de doute, d'angoisse, d'abattement.
Mais comme dit la sagesse populaire : "Un moment de honte est vite passé".
Je vais donc me relancer sur ce blog, en espérant n'avoir pour inspiration que des sujets futiles qui ne manquent pas dans mon petit village gaulois.
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