Les retraités ne sont plus ce qu'ils étaient.
Bien sûr que j'ai un emploi du temps classique de retiré de la vie active (chasse, pêche, nature, traditions) . Voui mais moi, je fais ce qu'il faut pour rester en osmose avec cette jeunesse oisive qui ne sait pas qu'en travaillant plus elle travaillerait plus (c'est ce que j'ai cru retenir de la cent deux millième intervention de notre hyperactif président).
Quoi que c'est que j'ai fait pour ne pas sombrer dans cette insidieuse léthargie qui mène à la sénilité précoce ?
J'ai tout simplement assisté dans la semaine à deux concerts qui m'ont ravi dans deux styles totalement différents.
Tout d'abord "Grand Corps Malade". J'entends déjà les millions de lecteurs fidèles de mon blog, assoiffés de nouveauté, s'exclamer : "Mais putain il nous en a déjà causé merde" (forcément sur des millions y sont pas tous polis et éduqués). Hé bien j'en reparle parce que je l'ai revu et que je l'ai reaimé. Ce qu'il fait c'est beau, c'est grand, c'est chiadé. Il puise son inspiration dans le neuf trois et il en sort de la vraie poésie, j'irai même jusqu'à de la poésie vraie. (Je rêve de poéter sur le trois quatre mais c'est pas évident !).
Et le deuxième concert me direz-vous ? (si, si, j'ai entendu la question)
Le deuxième concert se passait au Rockstore. D'abord, il a fallu que je rentre : les videurs ont pas l'habitude qu'on leur présente des cartes vermeil. Une fois introduit dans ce lieu enfumé et alcoolisé j'ai encaissé une avalanche de décibels à couvrir le bruit d'un aéroport aux heures de pointe. Mais le pire c'est que ce n'était pas désagréable et surtout, cerise sur le gâteau, il y avait un petit lutin chevelu qui menait la danse et se démenait en cadence sur la scène, plus présent qu'un président à talonnettes sur les chaînes de télé. Que ceux qui savent que ce génial guitariste bondissant était mon neveu Bruno ne me soupçonnent pas de subjectivité, il était le meilleur et d'ailleurs il a remporté haut la main cette finale avec son groupe. (pour les autographes, je peux vous arranger le coup, de même que pour le CD qu'ils vont enregistrer dans la foulée).
Bref, des moments de bonheur comme on aimerait en vivre plus souvent et que je m'applique à multiplier tant que mon déambulateur me permet ces déplacements.
lundi 1 octobre 2007
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7 commentaires:
Ouiiiiiiiiii mon Tonton, on a une Rockstar dans la famille maintenant ! =)
Plus personnellement, je m'excuse de pas avoir pu vous dire Aurevoir, mais les Sabatiers sont une famille de pressés, sitôt le concert terminé, on vote et on se tire sans un mot. On aura tout le temps parler autour d'un Pastis (pour toi) et d'un Coca (pour moi).
Ah oui ! Ils nous ont secoué les puces ces jeunes, du haut de mon perchoir de voleur d'images, j'ai entrevu subrepticement tes yeux ronds devant cette énergie généreuse et enthousiaste.
Une fort belle soirée où musique et fair-play ont fait bon ménage.
Et cerise sur le gâteau, après les affres de la technique, cette très belle victoire !!!
Rien ne vaut l’humain, et là on a été servi.
Merci les Jeunes ! ! !
De rien, de rien :D
Quel bel article, si vivant, si d'jeune...
De plus en plus en plus étonnant ce jean.
Bah sinon même pas la peine de faire toutes ces activités, rien que le fait de tenir ce blog en vie, te place bien loin de toutes ces cartes vermeil...
A propos de nos jeunes, je t'ai préparé un DVD de la finale, manière de pouvoir se replonger dans l'ambiance...sans la fumée ...
A la prochaine, "blogue" bien : on compte sur ta plume pour nous aérer les neurones avec l'air du Plateau.
Denis, j'ai eu le DVD. Bravo. Image parfaite, montage au top. Quel super souvenir. Merci
Merci mon oncle pour cet article et cette belle critique, et merci d'être venu de notre cher plateau jusque dans cette antre du rock enfumée pour me voir. Je suis ravi d'avoir pu te faire passer un bon moment, vraiment. On remettra ça!
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